10

Mar

Communiqué de presse : La France s'appauvrit dans l'indifférence

Le chiffre dramatique du commerce extérieur français de janvier a été récemment publié dans une relative indifférence. C’est dramatique. Car ce chiffre illustre à lui seul l’état catastrophique de notre économie : 7,9 milliards d’euros de déficit commercial en janvier 2017.
On peut trouver toutes les raisons conjoncturelles à cette dégradation. La triste réalité est malheureusement implacable : notre balance commerciale n’a plus été excédentaire depuis 15 ans. Pire, la balance des services jusqu’alors excédentaire commence elle aussi à flancher.
Face à cette situation critique, les réponses économiques à venir doivent être à la hauteur et sérieuses.
Tout d'abord baisser les charges des entreprises : la question n’est pas le niveau de l’Euro – l’Allemagne, quant à elle, n’en souffre pas, mais bien la moindre compétitivité de notre économie. Qui s’explique d’abord par un surplus de charges pesant sur les entreprises : environ 100 milliards d’euros comparé aux entreprises allemandes.
Ensuite relancer notre industrie : le Medef considère qu’il est possible de relancer l’industrie pour booster nos exportations. L’objectif étant de faire passer la part de l’industrie (actuellement à 12%) dans le PIB à 15% en 5 ans puis à 20% en 15 ans. Encore faut-il se donner les moyens et l’ambition de faire de véritables réformes qui auront un impact dans le temps.
Enfin appliquer un cocktail multi-vitaminé de réformes à notre économie :
1/ regonfler les marges des entreprises en diminuant les prélèvements (notamment sur les taxes de production) plutôt qu’avec des mécanismes d’aides compliqués et peu efficaces ;
2/ simplifier l’environnement réglementaire, notamment social, en redonnant aux entreprises la capacité à faire, à s'adapter rapidement, à se développer en accord avec les salariés, plutôt que de gérer de la complexité et de la rigidité ;
3/ former en permanence les salariés aux nouveaux métiers, aux évolutions et mettre la priorité sur l’éducation des jeunes générations notamment en relançant l'apprentissage ;
4/ faire confiance aux entreprises et aux entrepreneurs car aucun gouvernement au monde n'a pu réussir sans avoir la confiance de ses forces vives économiques.
La recette est relativement simple : il faut donc dire ce qu'on va faire, faire ce qu'on a dit, célébrer le travail, l'entreprise et la réussite. Et garder cette cohérence sur la durée dans le cadre d'une ambition enthousiasmante de retrouver une croissance soutenue et le plein emploi pour notre pays. Cela passera notamment par une augmentation du PIB par habitant.
Beaucoup d'autres pays ont utilisé avec succès ces mesures. Espérons que le cuisinier à venir soit à la hauteur et utilise les bons ingrédients pour redresser notre pays qui a absolument tous les atouts pour réussir.

09

Mar

Communiqué de presse - Faire de la France un champion mondial de la smart economy

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9 mars 2017

 

 Faire de la France un champion mondial de la smart economy

 

Le MEDEF présente ses propositions et ses actions

pour la digitalisation de l’économie française

 

Le constat est unanime : l’économie française accuse encore un retard inquiétant en matière de transformation numérique. Beaucoup d’entreprises ne se sont pas encore adaptées à la révolution numérique, souvent parce qu’elles la redoutent ou ne se sentent pas concernées. Or, les réponses apportées par les programmes des candidats à l’élection présidentielle ne sont pas à la hauteur des enjeux.

 

Le MEDEF, qui en a fait une de ses priorités, a défini une stratégie en faveur de la transformation numérique de l’économie française* autour de 5 axes, déclinés en propositions de réformes et en actions :

- Axe 1 / Filière technologique : faire de la France la « Silicon Valley » de l’Europe autour des technologies et des plateformes de la filière IoT (Internet of Things, c’est-à-dire l’Internet des objets) ;

- Axe 2 / Ecosystème industriel : créer un écosystème attractif et compétitif en France autour du prototypage, de la préindustrialisation et de la fabrication de solutions IoT ;

- Axe 3 / Entreprises : Accompagner 100.000 TPE PME et ETI françaises dans leur transformation vers la « Smart economy » : le Programme METAMORPHOSE (sensibilisation, formation, accompagnement et financement)

- Axe 4 / Attractivité : rendre la France « business friendly » pour attirer les investisseurs et favoriser la croissance de nos start-up et PME en ETI et en grandes entreprises ;

Axe 5 / Communication : mettre en place une stratégie de communication internationale autour de notre vision et de notre stratégie « smart economy ».

 

Le MEDEF a ainsi annoncé la mise en œuvre de plusieurs actions dans le cadre du Programme METAMORPHOSE, dont le lancement de formations destinées aux TPE PME – « Mon Campus numérique », série de MOOC ouverts à ses adhérents –, un programme d’incubation et d’accélération international et l’étude de la création d’un fonds d’investissement pour soutenir la transformation des TPE PME en entreprises de taille intermédiaire.

 

La transformation numérique des entreprises, en particulier les enjeux liés aux données, sera une fois encore le thème central de la 3e édition de l’Université du numérique qui aura lieu les 15 et 16 mars au MEDEF.

 Vous pouvez consulter et télécharger le livret présentant les propositions et actions du MEDEF et la synthèse de ce travail en ligne.

 

Le programme de l’Université du numérique 2017 est en ligne sur le site de l'événement

 

#Unum

 

*Cette prise de parole est le fruit d’un long travail de réflexion et d’analyse mené par la commission Transformation numérique du MEDEF et la mission Digital Disruption Lab conduite par Olivier Midière, ambassadeur du MEDEF pour le numérique, qui a déjà réalisé un comparatif des stratégies et positionnements numériques de 21 pays depuis un an.

 

 

 

 

07

Mar

AGYP Powered by MEDEF - Communiqué de presse / Press release

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COMMUNIQUE DE PRESSE
UNESCO – FRANCOPHONIE – CEDEAO – MEDEF – CLUB 2030 AFRIQUE – AGYP powered by MEDEF

Mobilisation pour la jeunesse et l’entrepreneuriat en Afrique : privilégier les partenariats et les actions de terrain

Réunis à l’occasion d’une conférence de presse commune le mardi 7 mars 2017, l’UNESCO, la Francophonie, la CEDEAO, le MEDEF, le Club 2030 Afrique et l’AGYP réaffirment leur ambition commune pour la jeunesse africaine à travers la Déclaration Africa 2030 : faire de la jeunesse le pilier de la croissance inclusive et durable du continent à travers le développement de l’entrepreneuriat.

L’Afrique est actuellement le continent le plus jeune du monde : plus de la moitié de sa population a moins de 25 ans. Sa population atteindra 2 milliards d’habitants à l’horizon 2050 et le continent devra créer 20 millions d’emplois par an.

Partout dans le monde, l’entrepreneuriat favorise la croissance économique et génère de nouveaux emplois. L’entrepreneuriat des jeunes et des femmes est une condition essentielle à un développement durable et inclusif. L’entrepreneuriat, vecteur d’emplois, est une condition de stabilité et de sécurité.

La Déclaration Africa 2030, élaborée par l’AGYP et le Club 2030, est une véritable feuille de route pour les 60 réseaux et 150 personnalités signataires pour porter de concert des actions sur le terrain grâce aux partenariats entre acteurs européens et africains. Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO, Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, S.E.M. Marcel A. de Souza, président de la Commission de la CEDEAO, Pierre Gattaz, président du Medef et président d’honneur de l’AGYP, Khaled Igué, président du Club 2030 Afrique, réaffirment l’engagement de leur organisation pour mettre en œuvre ces orientations en fédérant organisations internationales, organisations professionnelles et société civile dans trois domaines d’actions : l’éducation et la formation, l’emploi et l’employabilité, l’entrepreneuriat et le business.

Cette conférence de presse est également l’occasion d’annoncer de nouvelles actions communes :

  • le lancement de la plateforme numérique AGYP, destinée à devenir un réseau social professionnel sans équivalent qui servira de catalyseur pour les échanges entre jeunes et entrepreneurs d’Afrique et d’Europe (ouverture le 15 mars à l’occasion de l’Université du Numérique du MEDEF) ;
  • la signature d’une convention de partenariat entre l’UNESCO et le MEDEF pour renforcer la coopération au profit de la jeunesse et de l’entrepreneuriat à l’international ;
  • la signature d’une convention de partenariat entre la Francophonie et le MEDEF s’appuyant sur la francophonie économique pour développer l’entrepreneuriat des jeunes ;
  • l’organisation du deuxième Forum de la jeunesse et de l’entrepreneuriat sur le continent africain avant la fin de l’année 2017 réunissant institutions internationales, organisations professionnelles, diasporas, réseaux d’éducation/formation, start-upers et entrepreneurs d’Afrique et d’Europe.

Outre ces nouvelles actions, les organisations sont d’ores et déjà à l’action sur le terrain :

  • le MEDEF et ses partenaires ont initié les Programmes pour la croissance et la jeunesse active / Active Growth & Youth Programs (AGYP), qui prévoient une série d’actions dans trois domaines clés avec des partenaires en Afrique : l’éducation et la formation, l’emploi et l’employabilité, l’entrepreneuriat et le business.
  • l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est également en pointe dans ce domaine avec l’ouverture d’incubateurs d’entreprises dans 12 pays africains ;
  • l’UNESCO a une longue tradition de coopération avec l’Afrique, en particulier avec la jeunesse africaine. L’organisation a placé cette coopération au centre de ses priorités. L’UNESCO travaille étroitement avec la Commission de l’Union africaine afin de promouvoir la ratification et la mise en place de la charte de la jeunesse africaine sur tout le continent ;
  • la CEDEAO, organisation d’intégration régionale qui regroupe 15 pays en Afrique de l’Ouest, se mobilise également dans le cadre de son objectif principal de promouvoir la coopération économique et politique entre les États membres. L’Afrique de l’Ouest est en effet la région la plus jeune du monde ;
  • le Club 2030 Afrique, porteur de la Déclaration Africa 2030 avec l’AGYP prône un développement économique et social harmonieux pour le continent africain à l’horizon 2030 en élaborant des recommandations sur les politiques de base du développement.

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AGYP
 

08

Fév

COMMUNIQUE - Démarchage téléphonique : le MEDEF alerte les entreprises sur l'urgence de se conformer aux obligations légales

Alors que les consommateurs se sont massivement saisis du nouveau dispositif « Bloctel » encadrant le démarchage téléphonique, seule une minorité d'entreprises se serait conformée aux nouvelles obligations.

En effet, depuis le 1er juin 2016, toute entreprise a l'interdiction de démarcher par téléphone - directement ou par l'intermédiaire d'un tiers agissant pour son compte - tout consommateur inscrit gratuitement sur la liste d'opposition « Bloctel », sauf en cas de « relations contractuelles préexistantes ». Avant toute campagne de prospection commerciale, l'entreprise, qui a l'obligation de souscrire un abonnement au dispositif, doit ainsi soumettre ses fichiers téléphoniques à Bloctel qui les retourne expurgés des numéros des consommateurs enregistrés (l'opération devant être renouvelée mensuellement si la campagne dure plus de trente jours).

Le MEDEF communique régulièrement auprès de ses adhérents, en particulier les TPE et PME, qui n'ont souvent pas connaissance du dispositif ou ne s'y sont pas encore conformés, afin de les sensibiliser et de les alerter sur le risque de sanction qu'elles encourent. L'amende administrative peut aller jusqu'à 15.000 € pour une personne physique et 75.000 € pour une personne morale.

La priorité du MEDEF est d'informer, de sensibiliser, de mobiliser les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à ce nouveau dispositif. Il s'oppose à tout durcissement du système qui aurait des conséquences néfastes sur l'emploi et l'activité économique des entreprises.

Les informations et l'inscription au dispositif Bloctel pour les entreprises sont disponibles sur le site : https://pro.bloctel.fr/

 

 

02

Fév

Communiqué de presse - RSE : le Medef et EcoVadis publient un guide pratique pour accompagner les PME

Les entreprises sont aujourd'hui face à de profondes transformations, à la fois dans leur environnement naturel, économique et financier, industriel et humain, sociétal et règlementaire. Elles ont pris acte de cette évolution qui, loin de traduire un effet de mode, ne cesse de s'accentuer. Face à ces bouleversements, la RSE est un des leviers que peut utiliser le chef d'entreprise pour développer des solutions à même d'y répondre.
Les TPE, PME et ETI sont directement concernées. Faire le choix de la RSE est, pour elles, le moyen de répondre à une demande croissante de leurs parties prenantes. S'engager dans la voie de la RSE est un pari gagnant puisqu'une étude de France Stratégie montre que l'écart de performance entre les entreprises qui introduisent des pratiques RSE et celles qui ne le font pas est en moyenne de 13 %.
Néanmoins, des efforts restent à faire pour favoriser le large déploiement des pratiques responsables. Pour cela, le Medef et EcoVadis se sont associés pour publier un guide pratique visant à aider concrètement les TPE-PME à mettre en place une démarche RSE.
Ce guide, composé de 10 témoignages de terrain détaillant chacun une bonne pratique, a été conçu pour donner à tous les chefs d'entreprise de TPE-PME de nouvelles idées d'actions à mettre en œuvre. Les exemples choisis sont autant de bonnes pratiques mises en œuvre dans des secteurs d'activité variés. Elles ne sont pas nécessairement transposables et généralisables en l'état à toutes les entreprises, mais doivent être prises comme des sources d'inspiration.
Ce guide s'inscrit dans la continuité des actions menées par le Medef pour accompagner les PME dans leur démarche de RSE, notamment à travers la publication de guides dont d'autres sont à venir.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « le développement de la RSE est un véritable enjeu pour les TPE-PME. Car il n'y a pas d'entreprise durablement performante sans salariés épanouis et sans la prise en compte des besoins et des attentes de ses parties prenantes. Les bouleversements en cours sont autant de défis que nous pouvons transformer en opportunités. »
Pour Catherine Tissot Colle, présidente de la commission RSE du Medef, « l'entreprise devra y consacrer du temps et quelques moyens. Mais ces quelques exemples montrent que la RSE est une démarche accessible et créatrice de valeur, quelle que soit la taille de l'entreprise, et que les TPE-PME ont des atouts à faire valoir. »
Pour Pierre-François Thaler, co-CEO d'EcoVadis, « un des objectifs d'EcoVadis est d'encourager les entreprises à ne pas se contenter d'une simple réponse aux obligations légales, mais d'intégrer le développement durable comme une composante essentielle de la création de valeur. Les actions présentées dans ce guide montrent comment aujourd'hui, en France, des entreprises de petites et moyennes tailles peuvent répondre de façon pragmatique et innovante aux enjeux du développement durable. »
 

Veuillez trouver le guide ci-joint.




31

Jan

Communiqué de presse - Présidentielle : 9 propositions pour l'entrepreneuriat

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 Le 31 janvier 2017

Présidentielle :

9 propositions pour l’entrepreneuriat

 

A la veille du Salon des entrepreneurs qui aura lieu les 1er et 2 février au Palais des Congrès à Paris, le collectif #entreprendre2017, composé à ce jour d’une quinzaine de réseaux d’entrepreneurs (voir la liste ci-dessous), a présenté aujourd’hui des propositions en faveur de l’entrepreneuriat.

Alors que la campagne présidentielle bat son plein, les membres du collectif veulent rappeler l’importance de l’entrepreneuriat pour la croissance et l’emploi de notre pays et s’assurer que les candidats ne feront pas l’impasse sur ce sujet crucial pour notre avenir. Elles entendent également contribuer au débat sur les mutations de l’économie et de la société, considérant que l’entrepreneuriat est une des réponses les plus pertinentes aux évolutions du monde du travail et des modes de vie.

Le collectif #entreprendre2017 formule ainsi 9 propositions qui visent à promouvoir l’esprit d’entreprise dans toutes les composantes de la société, réunies dans le livret « Franchir le pas de l’entrepreneuriat » et disponibles sur le site www.entreprendre2017.fr :

 

1. Donner tout au long de son cursus à chaque élève, étudiant, apprenti ou enseignant, une éducation à la démarche entrepreneuriale et expérimentale ;
2. Faire de l'apprentissage une voie de formation privilégiée pour la création et la reprise d'entreprise ;
3. Donner la possibilité à chaque enseignant de s’initier concrètement aux techniques et méthodes de la gestion de projet entrepreneurial ;
4. Permettre aux entreprises de s’investir dans la formation des étudiants à l’entrepreneuriat via le mécénat ;
5. Diminuer le taux de défaillance d’entreprises créées par des demandeurs d’emploi ;
6. Œuvrer en faveur d’un égal accès des femmes et des hommes aux fonds publics d’investissement en amorçage ;
7. Sensibiliser les futurs porteurs de projet aux marchés internationaux ;
8. Simplifier la cession et reprise d'entreprise ;
9. Attribuer automatiquement un numéro SIRET à chaque jeune français pour son 16e anniversaire.

Ces propositions ont été remises aux candidats à l’élection présidentielle.

Veuillez trouver ci-joint le document « Franchir le pas de l’entrepreneuriat » réunissant les propositions.

Les membres du collectif #entreprendre2017 sont :

* Agence pour la Diversité Entrepreneuriale (Adive)

* Réseau Audace

* CCI France

* Cédants et Repreneurs d’Affaires (CRA)

* Confédération Nationale des Junior-Entreprises (CNJE)

* Croissance Plus

* Entreprendre Pour Apprendre (EPA)

* Les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC)

* Fédération des Femmes Administrateurs

* France Angels

* France Digital

* Les Pionnières

* Mouvement des Entreprises De France (MEDEF)

* Mouvement pour les Jeunes et les Etudiants Entrepreneur(e)s (Moovjee)

* Union des Auto Entrepreneurs (UAE)

* 100.000 Entrepreneurs

 

19

Jan

Communiqué de presse - Baisse des dépenses publiques et réformes sociales : conditions sine qua non du retour de la croissance et de l'emploi

Contrairement à certaines idées reçues toujours vivaces, le Medef ne soutient – et ne soutiendra – aucun candidat à la présidence de la République.

Le Medef évaluera ainsi au fur et à mesure qu'ils seront connus les éléments des programmes économiques de chaque candidat, à la lumière de deux objectifs structurants : le retour à une croissance forte et au plein emploi pour notre pays.

Par ailleurs, le Medef rappelle que la baisse des dépenses publiques est une condition indispensable à l'atteinte de ces objectifs : notre pays ne peut continuer à garder 57% du PIB en dépenses publiques, ce qui est un record d'Europe. Cela passera notamment par une évaluation des missions conduites par la sphère publique et donc une révision du nombre de fonctionnaires. Le Medef continuera à faire des propositions dans les semaines qui viennent sur ce sujet.

La baisse des dépenses publiques permettra d'augmenter les marges des entreprises françaises (en moyennes très inférieures aux entreprises européennes), afin qu'elles investissent et se développent plus fortement et plus rapidement, ce qui permettra de générer croissance et création de emploi.

En parallèle une simplification rapide du droit social est nécessaire pour recréer une dynamique d'embauches en France.

Vous trouverez ici l'ensemble des propositions du Medef pour améliorer l'efficacité de la sphère publique : http://www.medef.com/fileadmin/www.medef.fr/documents/Sphere_publique/Propositions_Efficience_sphere_publique.pdf

 

12

Jan

Communiqué de presse : Les TPE et PME comptent sur la formation pour réussir leurs transitions numérique, verte et internationale

 

 

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 81 % des TPE et PME comptent sur la formation pour réussir

leurs transitions numérique, verte et internationale

 

Après deux campagnes « Rue de la Formation », menées en 2015 et 2016 auprès du grand public, des experts et des professionnels pour expliquer les enjeux de la réforme de la formation professionnelle, le Medef propose en 2017 aux chefs d’entreprises des TPE et PME une offre de service de proximité.

 1 - Un sondage Elabe conduit en décembre 2016 auprès d’entreprises de 10 à 249 salariés éclaire le sens des actions qui seront menées cette année par cette nouvelle campagne au plus près des entreprises sur l’ensemble du territoire.

 Ses résultats confirment que la transition numérique bouleverse l’activité et l’organisation des TPE et PME et, dans une moindre mesure, la transition verte.

 Dans ce contexte, pour 81 % des TPE et PME la formation professionnelle est devenue un levier de croissance et de performance pour réussir les mutations en cours.

S’il apparaît nécessaire de renforcer l’information pour une bonne adéquation des formations à leurs besoins, l’accompagnement des chefs d’entreprise est un facteur clé pour transformer leur conviction en investissement : en effet,  la moitié des dirigeants souhaitent être accompagnés dans l’identification de nouveaux besoins en compétences et être orientés sur les formations à dispenser à leurs salariés…

 2 - C’est en réponse à ces attentes que le Medef va déployer tout au long de l’année 2017 un programme d’intervention et communication qui repose sur le partage d’expérience de bonnes pratiques entre chefs d’entreprise (articles, programmes courts sur France Télévision – avec décryptage de la stratégie formation de l’entreprise filmée sur le site internet, etc.), des fiches « Formez pour être compétitif », des relais territoriaux (CCI, Formatex, Stratexio…), des outils d’autodiagnostic, etc.

 Pour Florence Poivey, présidente de la commission Education, formation et insertion : « Ce sondage confirme que la formation professionnelle est bien devenue pour les entrepreneurs des TPE et PME un levier stratégique de compétitivité et de croissance. Dans ce monde qui change et dont les transformations numérique, verte et internationale bousculent l’activité de chacun, comment le Medef peut-il être en appui ? D’abord en partageant conseils et exemples qui montrent comment la formation a permis de répondre à ces enjeux. Puis, second pilier de cette campagne 2017, nous dévoilerons début mars une enquête qualitative auprès des chefs d’entreprises sur les évolutions des métiers et les formations liées aux transitions verte et numérique, et les préconisations qui en seront issues. »

 

Veuillez cliquer ici pour télécharger le dossier de presse :

- les résultats du sondage Elabe : "Enjeux internationaux, environnementaux et numériques : perceptions, attentes et solutions envisagées par les chefs d'entreprises" ;
- le détail de la campagne "Rue de la formation", saison 3 auprès des TPE et PME : "Se transformer pour conquérir" (2017).

 

 

 

 

08

Déc

Communiqué de presse - Relations interentreprises : le dialogue porte ses fruits

L'Afep et le Medef saluent le travail d'évaluation mené par l'Observatoire de l'association Pacte PME, dont les résultats sont publiés aujourd'hui, qui met en particulier en lumière l'augmentation de la part d'achat des grands groupes au profit des PME comme la satisfaction exprimée par les fournisseurs en matière de délais de paiement.
Cette démarche s'inscrit dans le prolongement de leur initiative commune « Etre plus fort ensemble » rendue publique en février 2016 qui mettait à la disposition de l'ensemble des entreprises des bonnes pratiques permettant d'améliorer les relations interentreprises.
Le résultat du travail d'évaluation mené par l'Observatoire de Pacte PME est un encouragement à poursuivre les efforts en ce sens tout au long de 2017.
Le président de l'Afep, Pierre Pringuet, souligne dans ce cadre que « les grandes entreprises font évoluer volontairement leurs comportements vis-à-vis de leurs partenaires, ce qui est un facteur d'amélioration des relations commerciales. »
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Une démarche vertueuse s'est enclenchée, il faut le saluer. Force est de constater, une fois encore, que c'est en faisant confiance aux entreprises et en favorisant le dialogue entre elles qu'on obtient les résultats les plus probants. »

06

Déc

Communiqué de presse - Présidentielle 2017 : le classement PISA démontre malheureusement une nouvelle fois que la réforme de l'éducation est prioritaire

Après les résultats catastrophiques du classement TIMSS de la semaine dernière, le nouveau classement PISA démontre malheureusement que notre système éducatif nécessite d'être très rapidement réformé.
Il faut dépasser les dogmes et enfin se fixer un objectif clair et collectif, sans lequel aucun projet d'avenir n'est possible : 100% des jeunes français doivent désormais maitriser un socle de compétences et de connaissances leur permettant d'être des citoyens et d'être employables tout au long de leur vie professionnelle. C'est l'ambition proposée par le Medef à l'occasion de la campagne présidentielle qui s'ouvre.
Cette ambition se traduit en 4 volets :
1. Donner une priorité au primaire en rendant obligatoire la maîtrise d'un socle de connaissance générale de base, en y incluant une dimension numérique et une langue étrangère (anglais). Pour cela, affectons des moyens, innovons dans la pédagogie, faisons confiance aux enseignants et donnons de l'autonomie aux écoles.
2. Au secondaire, valoriser l'envie d'apprendre et la capacité à agir sur son environnement. Favorisons les innovations pédagogiques et inculquons l'esprit d'entreprendre à tous les élèves que ce soit au collège ou au lycée.
3. Revoir le système d'orientation en informant sur les trajectoires et les parcours possibles en tenant compte des envies et des capacités de chacun. L'évaluation des performances des filières pour l'entrée dans l'emploi doit devenir la règle.
4. Renforcer l'implication des entreprises dans la voie professionnelle (enseignement secondaire et supérieur) pour que l'apprentissage et l'alternance redeviennent des voies d'excellence.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « les résultats du classement PISA sont navrants et démontrent que nous devons nous ressaisir. Il faut mettre le paquet sur le primaire si nous voulons enfin réduire le chômage des jeunes et mettre fin aux décrochages de 140.000 jeunes chaque année. Notre pays a tout pour réussir, mais notre système scolaire laisse trop de jeunes sur le bord de la route. C'est ce qui n'est plus acceptable. »

24

Nov

Communiqué de presse : "Répondre au défi de l'employabilité tout au long de la vie"

Propositions du Medef Education Enseignement supérieur Apprentissage
 
Les ruptures économiques, numériques, sociétales et environnementales mettent l’employabilité des salariés au cœur des défis des prochaines années, et leurs compétences deviennent un élément crucial de compétitivité. Pourtant le système éducatif français, qui continue de chuter dans les classements internationaux et engendre 100 000 décrocheurs par an, ne répond plus aux enjeux de l’avenir.
Pour le Medef, il y a urgence à transformer le système éducatif, ce doit être l’un des débats majeurs de l’élection présidentielle. Car les entreprises ne peuvent porter seules les difficultés d’intégration des jeunes dans la vie professionnelle et s’inquiètent de la possibilité de leurs futurs salariés à se former tout au long de leur vie s’ils ne maîtrisent pas le socle de connaissances fondamentales.

Une nouvelle ambition conduit notre action dans ce domaine : dans 10 ans, 100 % des élèves qui quittent le système scolaire doivent être citoyens et employables à la fin de leur scolarité et tout au long de leur vie professionnelle. Elle doit guider les réformes de structure indispensables à mener, de manière complémentaire par les entreprises et l’éducation nationale.

Le Medef propose 4 axes d’actions :
1 - la maîtrise d’un socle de connaissances de base (lire, écrire, compter) qu’il faut renforcer par les fondamentaux numériques et l’apprentissage de l’anglais, par une plus grande autonomie de décision, d’organisation et d’innovation ;
2 - la valorisation dès le collège de l’envie d’apprendre et de la capacité à agir, par l’autonomie et la liberté d’entreprendre dans la formation initiale (augmenter l’autonomie des établissements et des enseignants pour permettre de diversifier les pédagogies) ;
3 - l’information-orientation sur les trajectoires et les parcours possibles, par la mise en place d’outils d’information fiables, évalués, opérationnels et territorialisés (élargir l’information disponible à la prospective emploi-formation) ;
4 - une plus large implication des entreprises dans la voie professionnelle afin d’intégrer les mutations rapides des métiers, notamment par co-construction des formations avec les branches professionnelles et en libérant son financement.
Pour Florence Poivey, présidente de la commission Education, formation et insertion du Medef : « Dans un monde en mutation accélérée, il est fondamental de bâtir ensemble, entreprises et éducation nationale, des réformes structurelles qui doivent faciliter l’accès des jeunes au marché du travail, puis leur employabilité tout au long de sa vie professionnelle. Nos propositions sont marquées par l’ouverture au monde et par une plus grande liberté donnée aux acteurs – écoles, enseignants, entreprises. Notre responsabilité est de donner à chaque jeune demain les moyens d’être « citoyen et employable », c’est-à-dire capable de comprendre le monde, de se former tout au long de la vie, de s’insérer dans la vie économique et de rebondir. »
Pièces jointes (Le téléchargement peut prendre quelques secondes) :

Propositions MEDEF_Education_Superieur_2017.pdf

Propositions MEDEF_ Apprentissage_2017.pdf

24

Nov

Communiqué de presse : "Chômage : un mieux qui appelle à amplifier les réformes"

Les chiffres du chômage connaissent un nouveau repli, ce qui est une bonne nouvelle pour notre pays. Cette baisse doit amener les candidats à l'élection présidentielle à amplifier les baisses de charges qui commencent à produire leurs effets. Mais il faudra aller plus loin, avec persévérance, courage et cohérence car il y a urgence.
Baisser les charges et la fiscalité, réformer en profondeur le marché du travail, simplifier l'environnement réglementaire, notamment social, et avancer résolument dans une refonte de notre système éducatif. Ces priorités devront être portées par tous les candidats à la présidentielle, quels qu'ils soient.
La confiance des chefs d'entreprise est un élément déterminant pour recréer une dynamique d'emplois dans notre pays. Cela passera par l'annonce des réformes à mener, puis une détermination et une cohérence d'action. Le Medef y sera très attentif dans les mois qui viennent. Notre pays n'a plus les moyens d'attendre plus longtemps.

24

Oct

Communiqué de presse - La simplification est une action indispensable mais nécessite de la cohérence

Le Medef prend acte des nouvelles mesures annoncées par le Gouvernement en faveur de la simplification pour les entreprises. En parallèle de la réduction du poids des prélèvements obligatoires, l'allègement des contraintes réglementaires et administratives est indispensable pour pouvoir libérer la création d'emplois dans notre pays.
Les mesures de simplification annoncées ce matin sont positives - notamment les mesures qui favorisent l'innovation entrepreneuriale, les expérimentations réglementaires, l'apprentissage, ou la transmission ou la création d'entreprise.
Le Medef a également salué en leur temps les mesures sur le "silence de l'administration vaut accord" (même si ce dispositif comporte encore plus de 400 exceptions !!!) et le "dites-le nous une fois" et a été à l'initiative de la DSN (Déclaration sociale nominative) qui va remplacer et simplifier la majorité des déclarations sociales des entreprises en automatisant leur transmission à partir des données de la paie.
Le Medef déplore cependant le manque de cohérence dans l'action du gouvernement, qui simplifie d'un côté et complexifie de l'autre. A cet égard, son obstination dans la mise en œuvre du compte pénibilité, dispositif inadapté, coûteux et complexe s'il en est, ternit malencontreusement les efforts réalisés par ailleurs. De même, il est permis de douter de la pertinence de la méthode employée qui n'a pas permis d'endiguer le flux des normes découlant des lois et les décrets adoptés depuis 4 ans. Enfin, la suppression de la rétroactivité fiscale est certes une avancée, mais ce qu'attendent avant tout les entreprises est une stabilité fiscale et une sécurité juridique (notamment en URSSAF) - ce dont les débats engagés sur le PLF 2017 augurent mal. Il faut aussi éviter les contre-signaux, comme cela est par exemple le cas sur les aides à la création d'entreprise.
Pour Jean-François Clédel, président de la commission Simplification du Medef : « même si beaucoup reste à faire, le nouveau train de mesures est une bonne nouvelle pour les entreprises. Mais quel dommage que le Gouvernement n'étende pas cette démarche salutaire à l'ensemble de ses actions ! La simplification touche pourtant tous les aspects de la vie quotidienne des entreprises. »

20

Oct

Un nouveau coup porté à l’actionnariat salarié, au financement de nos entreprises et à l’attractivité de la Place de Paris

Les députés ont adopté cette nuit plusieurs dispositions pénalisantes pour l'attractivité et la compétitivité de l'économie française.

Tout d'abord, en augmentant le taux et en élargissant l'assiette de la Taxe sur les Transactions Financières (TTF), les députés :

• portent un coup au financement des entreprises puisque la TTF vise notamment les transactions sur actions.
• vont en sens contraire, en plein débat sur le Brexit, de la chance historique d'attirer en France des investisseurs et des emplois hautement qualifiés.
L'Assemblée est également revenue sur le régime des attributions gratuites d'actions (AGA) adopté en 2015. Les nouvelles dispositions sont totalement contre-productives et aboutiront à détourner les sociétés françaises de l'actionnariat salarié, Elles auront ainsi pour conséquences de :
• priver les entreprises françaises de cet outil particulièrement efficace pour attirer les talents dans un contexte d'intense concurrence internationale ;
• supprimer le seul instrument associant les salariés aux fruits de la croissance de l'entreprise et créant une réelle communauté d'intérêt entre actionnaires, salariés et dirigeants. Selon une étude récente, 25% des entreprises interrogées ont fait bénéficier l'intégralité de leurs salariés d'actions gratuites ;
• démontrer une nouvelle fois l'instabilité de nos règles et détruire la confiance indispensable aux investissements sur notre territoire ;
• rendre inopérantes les mesures que le gouvernement s'était engagé à mettre en œuvre après le référendum britannique sur le Brexit, telle que l'amélioration du régime des impatriés.
En voulant punir quelques comportements excessifs, les députés ont voté des dispositions qui pénaliseront d'abord les salariés : à ce jour plus de 3 millions de salariés sont actionnaires de leur entreprise, dont de nombreuses PME.
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef : « Les députés vont lourdement pénaliser l'actionnariat salarié qui est pourtant un vecteur unique de cohésion et de motivation dans nos entreprises. Ils nuisent une nouvelle fois à l'attractivité de la place de Paris alors que plusieurs milliers d'emplois sont en jeu.»
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Il est dramatique de voir qu'une partie des députés prend des décisions politiciennes sans tenir compte des effets sur l'attractivité et la compétitivité de la France. Ces décisions auront des conséquences négatives sur l'emploi. Il ne faudra pas s'étonner ensuite si d'autres capitales européennes réussissent à tirer leur épingle du jeu du Brexit. »

12

Oct

Communiqué de presse - Une première : le MEDEF et France Qualité lancent le "Prix Excellence Opérationnelle"

Le MEDEF et France Qualité lancent le « Prix Excellence Opérationnelle », pour la première fois en France.
L'excellence opérationnelle est un levier majeur de la compétitivité hors coût d'une entreprise. Pour améliorer durablement sa compétitivité, une entreprise doit créer toujours plus de valeur pour ses clients, ses collaborateurs et ses partenaires.
Même satisfaits par les biens et les services produits en France, les clients trouvent de plus en plus souvent mieux, plus vite et moins cher ailleurs. C'est tout l'enjeu de l'excellence opérationnelle : se différencier de la concurrence au regard des attentes des clients. Cette démarche doit être au cœur de la stratégie et devenir l'affaire de tous, et pas seulement du chef d'entreprise. Il faut encourager le travail en équipe et responsabiliser les collaborateurs, chercher la confiance et l'efficience à tous les niveaux de l'entreprise, comme de la chaîne de production.
L'excellence opérationnelle ne se décrète pas, elle s'organise. C'est pourquoi le MEDEF et France Qualité veulent donner par le « Prix Excellence Opérationnelle » une impulsion à cette démarche, afin d'honorer et de valoriser des entreprises ou collectivités publiques de toutes tailles qui l'ont déjà engagée, et de sensibiliser celles qui ne la connaissent pas encore.
Pour Pierre Gattaz, président du MEDEF, « l'excellence opérationnelle est la condition sine qua non de la réussite à l'exportation et du développement d'une entreprise. Elle impose une dynamique continue d'amélioration, à la fois de la qualité d'un produit ou d'un service, de l'efficience des processus de production, de la mobilisation des collaborateurs autour d'un projet d'entreprise, et donc de de la satisfaction des clients. Sans client, c'est-à-dire sans commandes, aucune croissance n'est possible ».
Pour Pierre Girault et Xavier Quérat-Hément, co-présidents de France Qualité, « ce qui fait la force d'une entreprise dans la compétition mondiale, c'est sa réactivité et son agilité, davantage que sa taille. L'excellence opérationnelle est un moyen privilégié pour y parvenir, à travers l'engagement des équipes et un management qui donne la priorité à la transversalité, à l'amélioration continue des performances, à l'innovation et à l'autonomie des collaborateurs ».
Le site Internet (www.prix-excellence-operationnelle.com) par lequel les entreprises et collectivités publiques vont pouvoir concourir au Prix Excellence Opérationnelle ouvre ce mercredi 12 octobre 2016. Les candidatures pourront y être présentées jusqu'au 30 novembre 2016. Et le Prix sera remis en janvier 2017.

29

Sep

Communiqué - Apprentissage : encore un mauvais coup !

L'apprentissage est unanimement reconnu comme une voie d'excellence pour l'accès à l'emploi des jeunes, et le gouvernement lui-même a donné des signes positifs ces derniers mois en sa faveur. Dans ces conditions, le projet de décret visant à réintégrer les apprentis dans le calcul des effectifs de l'entreprise est à la fois incompréhensible et absurde.
La question des seuils sociaux est en effet reconnue comme un frein important au développement des entreprises car son franchissement (à 10 et 50 salariés) entraîne des frais et des contraintes démesurés pour les entreprises. Intégrer les apprentis dans le calcul de ces seuils va donc être un frein énorme pour certaines entreprises dans le recrutement d'apprentis.
Pour Thibault Lanxade, vice-président du Medef en charge des PME : « Le seul franchissement de la barre des cinquante salariés pour une entreprise entraîne une hausse de 4,5 % de sa masse salariale. Si l'on se met à la place d'un patron de PME dont les effectifs sont variables et qui pourrait avoir recours à des salariés en alternance, il préférera y renoncer plutôt que risquer de franchir le seuil.»
Cette mesure dogmatique et absurde ne peut qu'être un frein énorme au développement de l'apprentissage dans notre pays.
Il ne suffit pas d'annoncer des ambitions et de fixer des objectifs (500 000 apprentis en 2017), il faut également que les actes soient cohérents, constants et prennent enfin en compte les réalités économiques des entreprises.

28

Sep

Communiqué de presse - Les prélèvements sur les entreprises plus élevés en 2017 qu'en 2011 !

Les prélèvements sur les entreprises plus élevés en 2017 qu'en 2011 !

Le MEDEF a réalisé un bilan de l'évolution des prélèvements obligatoires sur les entreprises entre 2011 et 2017. Cette analyse montre que les entreprises dans leur ensemble paient globalement plus d'impôts et de charges qu'il y a six ans, et ce malgré le CICE et le Pacte de responsabilité : 16 milliards d'euros de plus qu'en 2010 !

Certes, les baisses d'impôts et de charges induites par le CICE et le Pacte ont permis une inflexion de la hausse continue des prélèvements obligatoires entre 2010 et 2013. Mais ces mesures, que le Medef salue, ne compensent pas les 87 nouvelles hausses de la fiscalité survenues depuis. Atteint de schizophrénie, le Gouvernement baissait les prélèvements par le Pacte et le CICE et les augmentait concomitamment par d'autres mesures contradictoires.
Le Projet de Loi de finances 2017, appuyé sur des hypothèses de croissance contestables, s'inscrit malheureusement dans cette continuité. S'il conforte la mise en œuvre du CICE, qui commence à porter ses fruits avec un retour de l'investissement et des créations d'emplois, ce budget rompt des engagements du Pacte de responsabilité. La Gouvernement renonce ainsi à supprimer définitivement la C3S, alors même que cette taxe est absurde et anti-compétitive car assise sur le chiffre d'affaires et non le bénéfice. Par ailleurs, loin de simplifier la vie des entreprises, il innove en optant pour une mesure complexe et échelonnée de baisse du taux d'Impôt sur les Sociétés.
Parallèlement à ces renoncements, le PLF 2017 comporte des mesures qui menacent la compétitivité des entreprises. Dans sa réforme du prélèvement à la source, le Gouvernement défausse l'Etat de sa responsabilité sur les entreprises en les laissant en assurer le coût et les difficultés de mise en œuvre. De même, le ministère des Finances prélèvera en avance sur les grandes entreprises des recettes fiscales qui auraient dû être encaissées ultérieurement, et ce pour financer des mesures prises à l'approche des échéances électorales.
Enfin, alors que le Gouvernement annonce une baisse des dépenses publiques, le projet de loi de finances prévoit une augmentation nette des dépenses publiques de 7,4 milliards d'euros. Au total, les dépenses publiques auront augmenté de 148 milliards entre 2011 et 2017 !
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef : « Alors que les prélèvements sur les entreprises continuent d'augmenter en dépit des efforts consentis et que les derniers chiffres du chômage sont alarmants, le Gouvernement rompt le Pacte et introduit de nouvelles complexités. Le PLF 2017 est hors sujet. »
Pour Anne-Marie Couderc, présidente du pôle Sphère publique du Medef : « Depuis plus de 40 ans, la France ne maîtrise plus ses finances publiques et recourt à la fiscalité dans une sorte de fuite en avant. Il existe plusieurs leviers d'action, mais on ne pourra faire l'économie d'une baisse significative de la dépense publique si l'on veut mettre un terme à cette course folle. »

Veuillez trouver ci-joint le document projeté lors du point presse du Medef du 28 septembre et l'analyse de l'évolution des prélèvements obligatoires.

19

Juil

Communiqué de presse - 2e guide du MEDEF et de l'Orse sur les initiatives RSE sectorielles

Les fédérations françaises s'engagent pour la RSE !

Deuxième édition du guide du MEDEF et de l'Orse sur les initiatives RSE sectorielles

Le MEDEF et l'Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) poursuivent leur action en faveur d'une meilleure visibilité de l'engagement des fédérations professionnelles en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) en publiant une nouvelle édition du guide sur les initiatives RSE sectorielles.

En 2014, le MEDEF et l'Orse s'étaient associés pour réaliser un premier état des lieux des dispositifs d'accompagnement sur la RSE développés par les fédérations françaises. Cette nouvelle édition présente, sous forme de fiches, les actions mises en place par de nouveaux secteurs, ainsi qu'une mise à jour des fiches de secteurs ayant participé à la première version du guide.

11 secteurs d'activité s'engagent : Agroalimentaire, Automobile, Chimie, Commerce et distribution, Conseil en communication, Événement, Ingénierie, Minerais, Minéraux et Métaux, Propreté, Textile et Tuiles et briques.

Ce guide s'adresse :

- aux chefs d'entreprises et salariés des secteurs d'activité représentés, qui trouveront des informations synthétiques pour les accompagner dans le développement de leur démarche RSE et dans la mise en place d'actions centrées sur leurs enjeux ;

- aux parties prenantes des entreprises (syndicats, ONG, fournisseurs, etc.) et aux pouvoirs publics, en mettant à leur disposition un ensemble riche et concret d'engagements et d'actions ;

- aux fédérations professionnelles que le MEDEF et l'Orse encouragent à développer des outils adaptés pour leurs adhérents ou poursuivre leurs actions.

Convaincus que la RSE constitue un levier de performance et de création de valeurs, le MEDEF et l'Orse encouragent la mobilisation des fédérations professionnelles pour qu'elles accompagnent leurs entreprises sur ce sujet, notamment en mettant à leur disposition des outils répondant aux spécificités de leur secteur.

Pour Pierre Gattaz, Président du MEDEF : « Les fédérations professionnelles ont un rôle primordial à jouer pour favoriser l'appropriation des enjeux du développement durable par les entreprises. Ancrées dans les territoires, elles sont légitimes pour accompagner les entreprises dans leur démarche RSE, en particulier les TPE-PME. Leur position centrale et fédératrice facilite le partage d'expériences et de bonnes pratiques entre acteurs d'une même filière. »

Pour Daniel Lebègue, Président de l'Orse : « Cette nouvelle édition du guide en est la preuve, les fédérations proposent des programmes de plus en plus complets à leurs membres et nous les félicitons de cette mobilisation. La dynamique est lancée, il est important qu'elle se poursuive et s'amplifie. »

La nouvelle édition du guide est disponible en téléchargement sur le site du MEDEF.

13

Juil

Communiqué - L'envie d'entreprendre des Français ne se dément pas, il faut la soutenir !

Sur l'ensemble du mois de juin, 46 631 entreprises ont été créées en France a annoncé ce mardi l'Insee. L'institut statistique indique que le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois augmente nettement par rapport à la même période un an plus tôt ( 11,6% en donnée brutes). Cette tendance traduit la vigueur entrepreneuriale de notre pays, désormais parmi les plus fortes en Europe.
Dès lors, l'intérêt que portent les candidats à l'élection présidentielle pour le financement, l'accompagnement à la création d'entreprise, la simplification administrative, l'impact du numérique sur un nouveau modèle de croissance à la française, le nombre de plus en plus important de travailleurs indépendants et le développement économique des quartiers populaires doit être sans faille. Le MEDEF y veillera et lancera une initiative forte à leur intention dans les prochains mois.
Pour Thibault Lanxade, vice-président du MEDEF en charge des TPE-PME, "l'esprit d'entreprise gagne un nombre croissant de Français. De fait, l'entrepreneuriat doit pouvoir s'inscrire au cœur des programmes des candidats à la présidentielle de 2017. Il ne peut y avoir de croissance dans notre pays sans création de richesse et pas de création de richesse et d'emploi sans entrepreneur."

29

Jui

Communiqué de presse - Compte pénibilité : la démocratie suppose de ne pas faire adopter des lois inapplicables

Alors que la situation européenne et la fébrilité économique de la France appellent à tout faire pour redonner confiance aux entreprises, le gouvernement ajoute des difficultés et du stress aux entreprises en faisant voter des dispositions inapplicables pour les entreprises, notamment les PME et TPE. Où est la stratégie de confiance indispensable pour relancer la croissance et la création d'emplois ?
Alors que l'ensemble des mouvements patronaux attire de manière unanime depuis des mois l'attention du gouvernement sur l'impossibilité d'appliquer simplement les 6 critères de pénibilité, ce dernier a choisi de ne surtout rien écouter et ne rien faire, mettant l'ensemble des entreprises françaises dans une situation d'incertitude dramatique. Où est l'écoute ?
Sans même attendre les conclusions de la dernière mission de simplification qu'il a lui-même demandée, le gouvernement a choisi de continuer sa fuite en avant politique et dogmatique en s'arc-boutant sur un dispositif qui s'apparente à un monstre technocratique élaboré en cabinet loin des réalités du terrain. Où est la cohérence d'action ?
Alors que les organisations patronales ont formulé de nombreuses propositions pratiques et opérationnelles pour mettre en place un dispositif pénibilité au bénéfice des salariés, elles n'ont pas été entendues. Et on leur reproche aujourd'hui de ne pas savoir comment accompagner les entreprises. Où est la recherche de solution ?
Alors que le gouvernement vient, dans un rapport récent, de reconnaître que la pénibilité ne peut pas s'appliquer au service public, il maintient son obligation pour toutes les entreprises. Où est l'équité ?
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Nous sommes face à un refus du gouvernement de considérer la réalité. C'est incompréhensible et dramatique. Voter des lois impossibles à appliquer et dire ensuite : « vous refusez de les appliquer », c'est une politique absurde qui ne mène à rien. Les entreprises ont l'habitude des effets de manches des politiques mais on atteint là des sommets. Il n'y a pas d'avancée sociale si cela se traduit par un recul économique majeur qui in fine détruira encore de l'emploi. »

29

Jui

Communiqué de presse - Beau travail ! sur le Tour de France 2016

L'apprentissage et ses jeunes talents font leur Grande Boucle

 

A l'occasion du 103e Tour de France, du 2 au 24 juillet prochain, de jeunes apprentis de toute la France viendront présenter leur savoir-faire technique tout au long du Tour, en dévoilant aux villages départ un vélo créé spécialement pour l'occasion et aux relais étape l'excellence de leurs gestes métiers.
Pour la deuxième année consécutive, le Medef s'associe au Tour de France pour promouvoir Beau Travail !, une campagne de valorisation auprès du grand public des métiers en tension et des formations en alternance pour y accéder.
Quatre temps forts, quatre initiatives pour valoriser les jeunes et l'alternance.
- La caravane publicitaire ira à la rencontre des 12 millions de spectateurs au bord des routes, les invitant à se rendre sur le site beautravail.org.
- Au village départ, l'opération « Au Tour de l'apprentissage » : de jeunes apprentis de toute la France viendront présenter leur savoir-faire technique tout au long du Tour, en dévoilant à chaque village départ un vélo créé spécialement pour l'occasion.
- Au relais étape, le challenge « Beau Travail ! le défi » permettra aux jeunes apprentis d'illustrer leurs gestes métiers.
- Et sur la ligne d'arrivée, vidéos et quizz permettront de mieux découvrir les métiers.
Avec Au Tour de l'apprentissage, 30 centres de formation et plus de 200 jeunes seront mobilisés à travers toute la France. Ils ont entre 16 et 25 ans et évoluent dans des filières aussi variées que la chaudronnerie, la menuiserie, la verrerie ou encore la pâtisserie. Au sein de leur centre de formation d'apprentis (CFA), ils ont formé des équipes pour créer ensemble un vélo de la taille d'un vélo réel, en faisant appel aux techniques et matériaux propres à leur métier. Les CFA ont proposé des projets, région par région, et l'un d'eux a été sélectionné pour chacune des 18 étapes qui se dérouleront en France.
Au-delà de leur savoir-faire, ce projet doit aussi valoriser leur esprit d'équipe, leur créativité et leur sens de l'innovation, à l'occasion d'un événement sportif majeur regardé dans le monde entier.
L'apprentissage est en effet un engagement prioritaire pour le Medef. Avec près de 7 jeunes apprentis diplômés sur 10 en emploi (1), l'apprentissage est un levier de professionnalisation majeur pour la jeunesse. Pour les entreprises, c'est un dispositif de formation privilégié pour développer un vivier de compétences en adéquation avec leurs besoins. Engagé pour l'emploi, le Medef place en toute logique l'apprentissage au coeur de son action. Ces nombreuses formations d'excellence facilitent un accès durable à l'emploi par l'acquisition d'un métier.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Il est impératif de continuer à promouvoir les formations en alternance et les métiers en tension tant auprès des jeunes que des parents. C'est une voie stratégique pour les entreprises pour développer un vivier de compétences adaptées à leurs besoins. C'est pourquoi le Medef participe à nouveau au Tour de France, le grand rendez-vous populaire de l'été qui rassemble toutes les générations et une vitrine formidable pour les CFA. »
Pour Florence Poivey, présidente de la commission Education, formation et insertion du Medef : « Les initiatives et réalisations des apprentis mobilisés cette année sur le Tour de France révèlent la qualité de leur savoir-faire. Ils démontrent que l'alternance est une autre manière d'apprendre et de réussir les mêmes diplômes et certifications. Et d'atteindre l'excellence. »

28

Jui

Communiqué de presse - Fiscalité locale : halte aux augmentations !

Le Medef s'inquiète de l'évolution de la fiscalité locale sous l'impulsion concertée de l'Etat et des régions. La région Ile-de-France vient ainsi d'accepter, au mépris de la compétitivité des entreprises franciliennes, d'augmenter le versement transport, la TICPE et le prix du Pass Navigo, financé à au moins 50 % par les entreprises.
En outre, l'Etat vient d'annoncer la création, dans le PLF 2017, d'une nouvelle taxe spéciale d'équipement régional. Encore et toujours, la voie privilégiée par les politiques, de droite comme de gauche, pour résoudre un problème de financement public, est de taxer les entreprises, pourtant seules créatrices de richesses.
Rappelons une nouvelle fois que nos entreprises sont en sur-fiscalité notoire et nos dépenses publiques les plus élevées d'Europe, à 57 % du PIB contre 49 % en moyenne européenne.
Le Medef appelle donc le Premier ministre, le Président de la République et les présidents de région à respecter leurs engagements, réitérés à de très nombreuses reprises, de cesser d'augmenter la fiscalité.
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, Vice-Président délégué du Medef en charge de la fiscalité : « il serait temps d'être cohérents. Alors que l'impérieuse nécessité de redresser la compétitivité de nos entreprises est enfin reconnue par tous et que la situation économique reste difficile, voilà que fleurissent ici et là de nouvelles taxes. Cette fuite en avant est très préoccupante. L'urgence reste de baisser la fiscalité sur les entreprises. »

16

Jui

Communiqué de presse - Assurance-chômage : le dogmatisme l'a emporté

Le Medef constate, à regret, le désaccord profond qui subsiste entre les partenaires sociaux. Ce désaccord n'a donc pas permis de conclure une véritable réforme de l'assurance-chômage, pourtant indispensable. Alors que le déficit annuel avoisine les 4,5 milliards d'euros et que la dette cumulée frôle les 35 milliards d'euros, cet échec est inquiétant pour l'avenir de ce régime.
Il est dû à l'incapacité de nos partenaires syndicaux à dépasser des postures dogmatiques visant à « punir » les entreprises - donc les salariés et indirectement les chômeurs - en procédant à des hausses de cotisation sur le travail. Cela revient à considérer que créer de l'emploi, même si cet emploi est un contrat court, doit être encore surtaxé dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs !
Alors que la France est dans une situation de surtaxation du travail depuis des années, et que le gouvernement lui-même l'a reconnu en mettant en place le Pacte de responsabilité dont les premiers effets se font sentir, alors qu'une étude menée par plusieurs économistes vient de démontrer que la taxation des contrats courts réduit la durée moyenne des contrats et la création de nouveaux emplois, alors que la « Prime à l'emploi » mise en place pour les PME et TPE connaît un succès croissant démontrant avec force que le coût du travail est un frein à l'embauche, les partenaires sociaux mettent encore comme préalable à la conclusion d'un accord un nouvel alourdissement du coût du travail. C'est incompréhensible et absurde.
Il est par ailleurs dramatique que la loi Travail ait été dénaturée dès l'origine. Dans sa version actuelle, elle ne permettra pas de relancer une dynamique de création d'emplois durables. Dans ces conditions, toute hausse de cotisation patronale, fût-ce uniquement sur des contrats courts, conduirait à une dégradation de l'emploi.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Il faut en finir avec les positions « symboliques » qui veulent que, pour faire passer une réforme, il faille taxer les entreprises d'une manière ou d'une autre. Ce n'est pas comme cela que l'on peut avancer collectivement. Il faut partir des faits et regarder les choses de manière pragmatique : le coût du travail est trop élevé en France, tout le monde le reconnaît et cela crée du chômage. Dans ces conditions il est absurde d'imaginer une solution visant à taxer le travail. Cet échec de la négociation d'assurance-chômage par manque de pragmatisme, les manifestations violentes de la CGT et de ses affidés, la confusion entre droit syndical et droit de casser, les insultes et menaces qui pèsent sur les chefs d'entreprise, tout cela est délétère pour le dialogue social institutionnel à la française. »

14

Jui

Communiqué de presse - Blocages + lois antiéconomiques : Pour les entreprises, la coupe est pleine !

A l'occasion de sa conférence de presse mensuelle, Pierre Gattaz, président du Medef, a alerté sur l'état d'exaspération et d'inquiétude dans lequel se trouvent les chefs d'entreprise dans notre pays et le risque qu'il fait peser sur une reprise déjà très fragile.

Les entreprises sont touchées de plein fouet par les actes perpétrés depuis plusieurs semaines par une poignée de voyous irresponsables, dont la plupart ne sont même pas concernés par la loi contre laquelle ils s'insurgent. Les chefs d'entreprise sont meurtris et choqués par les discours stigmatisants et les violences proférés à leur encontre qui illustrent une grave perte de repères et de nos valeurs républicaines. Bloquer et rajouter des difficultés quand notre pays est touché par des intempéries et quand il accueille un événement sportif d'ampleur mondiale est tout simplement irresponsable.

Le Medef appelle le gouvernement à faire respecter l'Etat de droit et à ne pas céder aux menaces et aux intimidations. Le Medef considère que ces agissements n'ont rien à voir avec le dialogue social responsable et constructif auquel nous aspirons.

Dans le même temps, alors que le sort des dernières et timides avancées de la loi Travail est en suspens, les entreprises voient poindre quatre nouvelles occasions pour les députés et le gouvernement d'ajouter des coûts et de la complexité :

- la loi Sapin II, dont l'ambition de lutte contre la corruption était salutaire, est désormais marquée par une méfiance dogmatique vis-à-vis des entreprises. Elle vient ajouter de nouvelles complexités et fournira des armes précieuses à leurs concurrentes étrangères en rendant publiques leurs données stratégiques au nom du principe de transparence dévoyé.

- la pénibilité, dont six nouveaux facteurs doivent entrer en vigueur au 1er juillet sans que personne ne sache comment les appliquer (pas même la fonction publique). Monstre technocratique éloigné de toutes réalités opérationnelles, le dispositif pénibilité doit impérativement être corrigé par le gouvernement.

- le prélèvement à la source reste une idée intéressante, mais l'absence d'écoute de l'administration quant à sa traduction opérationnelle risque de déboucher sur une réforme coûteuse, complexe et inutile.

- le projet de loi Justice du XXIe siècle prévoit une généralisation des actions de groupe sans contrôle et en totale contradiction avec les engagements pris par ce même gouvernement, sans aucune évaluation de l'impact qu'aurait une telle judiciarisation de nos relations.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Trop, c'est trop ! Les chefs d'entreprise sont à bout et on peut les comprendre : gênés dans leur activité, menacés, insultés en permanence, il faudrait en plus qu'ils avalent les reculs de la loi travail et les usines à gaz des lois Sapin II et de la pénibilité. Je tire la sonnette d'alarme : si cela continue, le début de confiance de ces derniers mois va définitivement s'évanouir et la France va continuer à perdre du terrain. C'est très grave, il est plus que temps de réagir ! »

Sélection de photos montrant les dérives des pratiques de certains syndicalistes : http://fr.slideshare.net/AdmMedef/confrence-de-presse-14-juin-2016

 

07

Jui

Communiqué : Invasion du Medef : violence, dégradations, blocage et intimidation

Le Medef a été envahi aujourd'hui par une centaine de manifestants. Les actions commises, à commencer par l'agression d'un salarié du Medef, sont inacceptables.

Le Medef portera plainte en conséquence contre les auteurs de ces actes.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Le dialogue, c'est un échange, pas des violences, des dégradations, des blocages et de l'intimidation. L'attitude irresponsable de certains syndicats, la CGT et FO en tête, encourage et justifie des actions de ce type. C'est dramatique d'abord pour notre pays, mais aussi pour le dialogue social en France. Tout ce que ces gens prouvent, c'est leur irresponsabilité et leurs comportements de voyous. »

07

Jui

Communiqué : Enquête Medef - OpinionWay : des contrôles fiscaux de plus en plus durs pour les entreprises

Le Medef dévoile aujourd'hui les résultats d'une enquête exclusive sur les contrôles fiscaux réalisée par OpinionWay auprès de 300 avocats fiscalistes et experts-comptables couvrant 6 000 entreprises de toutes tailles.
Cette étude, qui succède à une enquête du Medef menée en 2013 auprès de chefs d'entreprise, montre que, si l'action de l'administration s'est améliorée sur la forme, les contrôles fiscaux se sont révélés plus durs pour les entreprises.
L'enquête décrit en effet une administration plus à l'écoute, qui connaît mieux la réalité des entreprises et fait preuve de plus de transparence dans ses méthodes. Mais elle confirme parallèlement le durcissement du contrôle fiscal que le Medef constate depuis quelques années : 55 % des sondés affirment que les contrôles ont été sévères et deux sur trois ressentent davantage d'exigence en termes de conditions et de modalités de contrôle fiscal. Ces chiffres inquiétants pointent une certaine défiance de la part de l'administration à l'encontre des chefs d'entreprise, attitude contestable, en particulier dans le climat actuel marqué par une faible reprise.
L'enquête met également en évidence des taux de satisfaction ou d'approbation largement inférieurs à ce qui serait acceptable dans un contrôle de qualité, une demande d'instance de règlement des litiges et des inquiétudes sur les conséquences des contrôles, que ce soit pour la santé financière de l'entreprise ou dans ses relations avec ses salariés ou ses clients, par exemple.
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef : « Dommage que les progrès réalisés par l'administration soient contredits par une accentuation de la sévérité des contrôles, de surcroit dans un moment où l'activité peine à redémarrer. Ce sont pourtant les entreprises qui ont les cartes en main pour redresser notre économie et créer des emplois. Il est donc temps de passer enfin de la suspicion à la confiance. »
 

Veuillez trouver les résultats de l'enquête.

26

Mai

Communiqué de presse - Baisse du chômage : ne bloquons pas une fragile dynamique !

Alors que les chiffres du chômage connaissent une légère amélioration pour le deuxième mois consécutif, les blocages en cours de l'activité économique sont irresponsables et scandaleux. Les premiers touchés sont les chômeurs, les salariés, les secteurs d'activité et les entreprises les plus fragiles.
Le Medef lance un appel solennel à la responsabilité de tous pour dépasser les jeux d'appareil et les postures politiques.
Il faut d'urgence cesser les blocages mortifères pour notre économie et ne plus différer les réformes indispensables pour soutenir l'activité économique et la création d'emplois.
La loi Travail est une occasion ratée et un gâchis. Cette loi gribouille ne changera ni la dualité du marché du travail, ni son dynamisme qui naît de la croissance des entreprises et de la prise de risque.
Même si les principales absurdités ont été écartées à ce stade dans le projet de loi (surtaxation des CDD, CPA à rallonge, etc.), plusieurs contraintes et complexités nouvelles sont apparues et ne sont pas de nature à redonner confiance aux employeurs ou aux salariés. Les TPE-PME sont les grandes oubliées de ce projet. Aucune mesure de simplification ni de baisse de charges n'est à ce stade incluse dans ce texte.
L'attractivité du site France continue de se dégrader, les sièges sociaux de grandes entreprises quittent notre pays, la situation de l'emploi reste fragile, et une réforme pourtant indispensable a été vidée de son sens.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Alors que notre pays reste englué dans la crise, et que la loi El Khomri, vidée de l'essentiel de ses mesures ambitieuses, ne créera pas le sursaut nécessaire pour relancer la confiance et l'emploi, nos territoires sont fragilisés par des mouvements irresponsables qui prennent en otage la vie économique. J'appelle chacun à la responsabilité : bloquer le pays serait le coup de grâce pour la croissance et l'emploi. »

24

Mai

Communiqué de presse : Des blocages irresponsables qui fragilisent notre pays

Alors que notre pays traverse une crise sans fin, il est scandaleux et irresponsable que des acteurs qui se prétendent partenaires sociaux s'emploient à bloquer l'activité économique pour faire pression sur le gouvernement, alors même que le texte qu'ils contestent (la loi Travail) est désormais sans intérêt car ne permettant pas de recréer l'indispensable dynamique de création d'emplois.
Le blocage des raffineries, avec pour conséquence possible la paralysie de l'économie française, relève d'une conception dépassée et archaïque du dialogue social. La Normandie, la Bretagne, le Nord, l'Ile-de-France... sont déjà confrontés à des difficultés économiques, notamment leurs petites et moyennes entreprises. Il est inadmissible qu'ils soient de surcroit victimes de chantages idéologiques.
Le Medef demande au gouvernement de rétablir d'urgence l'Etat de droit et de garantir aux salariés et aux entrepreneurs leur capacité à travailler. C'est le minimum que l'on puisse demander si l'on veut enfin sortir de notre torpeur économique.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « nous ne pouvons plus tolérer qu'une poignée de militants irresponsables prennent la France en otage. Il est totalement insupportable et incompréhensible qu'on laisse une infime minorité tenter d'enrayer l'activité économique alors que nous devrions tous nous retrouver pour partir à la conquête des marchés internationaux. Moi, je crois en la France, en sa capacité de rebond et de croissance, mais il faut nous en donner les moyens et sortir de ces postures d'un autre temps. »

10

Mai

Communiqué de presse - Loi travail : où sont les mesures pour recréer des emplois ?

Le projet de loi Travail, tel qu'il est issu des débats de la commission des affaires sociales, ne permettra pas le développement de l'emploi, seule voie efficace pour faire reculer le chômage. Il introduit de nouvelles complexités, contraintes et sanctions. Il perdure donc une très forte défiance de l'ensemble des chefs d'entreprise sur ce projet, qui n'est pas acceptable en l'état.
Le Medef a notamment identifié trois points qui restent bloquants :
- Le CPA
- La surtaxation des CDD
- Le mandatement syndical obligatoire.
Le Medef attend donc du gouvernement et des députés qu'ils rétablissent l'ambition initiale du texte le plus rapidement possible. Dans ces conditions et dans l'attente de la version définitive du texte de loi Travail, le Conseil exécutif du Medef a décidé de ne pas surseoir à sa participation aux négociations sur l'assurance chômage pour le moment.

19

Avr

Communiqué de presse - Loi El Khomri : Mise en garde solennelle du Medef

Le Conseil exécutif du Medef a longuement débattu hier du projet de loi El Khomri. Le projet de loi tel qu'il est ne permet plus le développement de l'emploi, seule voie efficace pour faire reculer le chômage. A contrario, il introduit de nouvelles complexités, contraintes et sanctions. Il existe donc désormais une très forte défiance de l'ensemble des chefs d'entreprise sur ce projet, qui n'est pas acceptable en l'état.
Le projet de loi doit être substantiellement corrigé sur trois aspects principaux :
- Il faut retirer le mandatement syndical obligatoire pour négocier des accords. On doit donner aux chefs d'entreprise la capacité de conclure des accords avec leurs salariés élus, qu'ils soient syndiqués ou non, comme dans tous les pays d'Europe.
- En l'état, le compte personnel d'activité doit être retiré. Il a été trop modifié au cours du premier débat sans que les conséquences en aient été évaluées. Cela nécessite un vrai travail de préparation, d'échange et d'évaluation.
- L'obligation de la surtaxation des CDD ne doit pas être introduite. Le gouvernement n'a pas à s'immiscer dans les discussions entre les partenaires sociaux. Non seulement la surtaxation n'est pas une solution, mais en plus, elle détruira de l'emploi.
Au-delà de ces trois obstacles à retirer impérativement, beaucoup de points techniques doivent être corrigés ou réintroduits, notamment pour les TPE, PME et ETI (décisions unilatérales, fractionnement des temps de pause, représentativité, etc.). La loi doit retrouver son ambition de réforme au service de l'emploi.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Je veux redire clairement que nous ne soutiendrons pas un texte qui ne mène à rien et qui peut être vraiment contre-productif pour toutes les entreprises. Il n'est plus question aujourd'hui de continuer à faire semblant, à travailler dans une logique absurde de « donnant-donnant » qui n'a mené depuis 30 ans qu'à plus de complexité, de rigidité et de coûts pour nos entreprises, et de chômage durablement élevé. Nous avons atteint aujourd'hui notre point de rupture. Si rien ne bouge sur ce texte de loi, d'ici trois semaines, nous en tirerons les conséquences, au-delà du simple texte de la loi, sur l'ensemble du dialogue social, et le gouvernement et les députés récolteront ce qu'ils auront semé. »

11

Avr

Communiqué de presse : Taxer ne crée pas d'emplois

Pour apaiser une partie de la jeunesse inquiète sur son avenir, le gouvernement vient de prendre une série de mesures non financées et avance notamment la surtaxation des CDD. Cette mesure perpétue une longue tradition consistant à créer une nouvelle taxe pour chaque problème rencontré. Nous savons pourtant que ce n'est pas en taxant que l'on crée des emplois. Nous serions sinon au plein emploi depuis belle lurette.
Pour aider notre jeunesse, nous devons faciliter l'embauche en CDI qui doit redevenir la norme dans notre pays. Mais taxer les CDD n'est pas une solution. Nous souffrons d'un marché du travail qui est totalement verrouillé et qui ne permet pas aux jeunes de s'insérer facilement dans l'emploi. Ce constat est pourtant largement partagé et corroboré par de nombreux rapports nationaux et internationaux. La loi El Khomri devait initialement résoudre ce problème en simplifiant et en sécurisant l'embauche en CDI. Ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui.
En rajoutant cette taxation, le gouvernement va à l'encontre de la dynamique de création d'emplois dont nous avons pourtant besoin.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « Nous devons sortir de cette logique de saupoudrage et de taxation généralisée. Ce n'est pas en augmentant encore le coût du travail que nous aiderons les jeunes à trouver un CDI. Nous devons faire confiance à nos chefs d'entreprise qui sont les seuls à pouvoir créer des emplois dans notre pays. »

17

Mar

Communiqué - Prélèvement à la source - Ni le moment, ni la priorité !

Le gouvernement vient de dévoiler son projet de prélèvement de l'impôt à la source sans avoir véritablement consulté au préalable les entreprises qui sont pourtant en première ligne pour la mise en place de ce projet.
Pour le Medef, il s'agirait d'un changement profond et majeur des missions confiées aux entreprises. Car si les impôts augmentent avec le prélèvement à la source, le chef d'entreprise devra l'expliquer à ses salariés qui verront leur salaire net baisser. Un tel changement ne peut s'opérer sans un débat préalable et sans une adhésion de l'ensemble de la société. Force est de constater que ce débat n'a pas eu lieu et que rien ne justifie une quelconque précipitation.
Pour pouvoir être envisagé, un tel projet devrait de plus :
- s'initier dans le cadre d'une baisse des dépenses publiques ;
- s'opérer à coût neutre pour les entreprises ;
- assurer la sécurité juridique des entreprises ;
- assurer la confidentialité des informations.
Ces exigences rendent indispensable une vaste expérimentation préalable à toute décision de mise en œuvre.
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, « ce n'est vraiment pas le moment de charger les entrepreneurs de nouvelles contraintes. Sous couvert de simplifier, on transfère une mission aux entreprises qui devraient ainsi assumer une mission régalienne de l'Etat ! Nos TPE et nos PME sont déjà sous l'eau. Arrêtons d'ajouter de nouvelles contraintes aux innombrables obligations qu'elles ont déjà ».

15

Mar

Communiqué : Le Medef et le GFI signent un partenariat avec l'Alliance Industrie du futur

Les entreprises françaises connaissent d'importantes transformations : modèles économiques et organisationnels, modes de conception, de production et de commercialisation se reconfigurent sous l'action des technologies numériques. De nouveaux modes de management, de travail, de formation, l'emploi de nouvelles générations de matériaux, l'économie circulaire ou l'émergence de nouveaux usages, sont autant de facteurs impactant l'offre et la demande de produits, l'emploi, les métiers et les compétences, tout en créant de nouveaux ponts entre industrie et services.

Le Plan stratégique Industrie du futur lancé en 2013 s'appuie depuis 2015 sur une plateforme opérationnelle : l'Alliance Industrie du futur, fédérant les entreprises, des organisations professionnelles, des centres de Recherche et des partenaires académiques. Avec le soutien de l'Etat et des Régions, elle déploie un plan d'actions pour positionner la France en leader du renouveau industriel mondial, et incuber dans ses entreprises les nouveaux systèmes et modèles industriels.

Le Groupe des Fédérations industrielles (GFI) est une structure de coopération renforcée regroupant les 19 principales Fédérations nationales sectorielles de l'Industrie. Il représente près de 95% de l'Industrie en France avec une double mission : valoriser le rôle de l'industrie comme facteur d'entrainement majeur de l'économie, et promouvoir son développement par l'innovation, la montée en gamme et l'amélioration de son environnement, tant au plan national qu'européen.

Le Medef, le GFI et l'Alliance Industrie du Futur souhaitent associer leurs moyens et leurs savoir-faire pour fédérer les acteurs, accélérer et transformer le tissu économique français afin de réussir cette étape de transformation digitale, au service de la croissance et des emplois de demain.

« Le soutien du Medef et du GFI à l'Alliance démontre la capacité des acteurs économiques en France à se projeter collectivement dans la transformation industrielle, à construire les solutions technologiques de demain, plus agiles mais aussi plus respectueuses de l'homme et de l'environnement », a déclaré Philippe Darmayan, président de l'Alliance Industrie du Futur et du GFI.

Avec ce partenariat, le Medef intègre le projet Industrie du futur dans sa feuille de route qui vise à transformer, moderniser et rendre plus compétitive notre économie. Il le décline de quatre façons :

- Soutien au déploiement territorial de l'Industrie du futur, à travers son réseau des Medef Régionaux et Territoriaux

- Soutien au déploiement sectoriel, en incitant tous les secteurs économiques concernés à rejoindre l'Alliance Industrie du futur

- Promotion et communication : à l'occasion d'évènements valorisant la démarche auprès des entreprises et du grand public, notamment la Semaine de l'industrie (du 14 au 19 mars 2016) ou l'Université du numérique du Medef (16-17 mars)

- Valorisation internationale, en particulier via la coopération franco-allemande où le Medef et le BDI pourront approfondir les travaux engagés entre l'Alliance Industrie du Futuret sa plate-forme homologue allemande : « Industrie 4.0 ».

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « nous devons être les propres acteurs de la grande transformation qui est à l'œuvre dans nos entreprises et dans le monde aujourd'hui. N'ayons pas peur de la mondialisation et de la révolution numérique actuelle. Saisissons cette chance et proposons un nouveau modèle industriel pour préparer la croissance et les emplois de demain. Retrouvons l'esprit de conquête, le monde reste à équiper et le futur est à inventer ».

L'Alliance pour l'industrie du futur fera l'objet d'un débat lors de l'Université du numérique du Medef le 16 mars. Pour en savoir plus : www.universitedunumeriquemedef.fr

 

14

Mar

Communiqué - Loi travail : sauvegarder l'ambition pour l'emploi et l'attractivité de notre pays

A l'issue de la réunion de ce jour à Matignon, le MEDEF note que le gouvernement souhaite amender l'avant-projet de loi sur plusieurs points.
Le recul sur la mise en oeuvre d'un plafonnement des indemnités de licenciement abusif des Prud'hommes est une erreur qui affaiblit fortement la portée de ce texte. D'autres éléments importants ont malheureusement aussi été amendés : la liberté sur l'organisation des astreintes, le fractionnement des temps de repos ou la possibilité pour un chef d'entreprise de PME-TPE d'adapter son organisation grâce à un dialogue direct avec ses salariés, par exemple l'introduction d'un forfait-jour.
Même s'il reste des éléments favorables à l'emploi et à l'attractivité de notre pays dans ce projet de loi (réforme du dialogue social, accords offensifs, etc.), le MEDEF considère que cet affaiblissement est très décevant car ces mesures concernaient principalement les PME et TPE qui sont les véritables réservoirs d'emplois dans ce pays. Le MEDEF entend donc se battre dans les semaines qui viennent pour convaincre ses interlocuteurs de l'importance de ces mesures et de leur efficacité dans la dynamique de création d'emplois.
Alors que nous avons 5 millions de chômeurs, ne rien faire et ne rien bouger comme le souhaitent certains, n'est pas une solution acceptable. Seule une réforme ambitieuse pourra avoir un effet sur la création d'emplois en CDI comme l'ont montré les exemples Espagnols, Italiens et Allemands.
Pour Pierre Gattaz, Président du MEDEF : « Ce projet de loi vise à recréer une dynamique positive de création d'emplois en CDI dans notre pays et à renforcer l'attractivité de la France. C'est important pour nos jeunes et nos chômeurs. Mais pour que l'effet attendu ait lieu, il faut que nous soyons ambitieux et cohérents dans cette réforme : simplifier la vie des entreprises, clarifier certains aspects issus de la jurisprudence, privilégier le dialogue direct de terrain. Le MEDEF reste mobilisé pour que le projet de loi final retrouve son ambition initiale seule capable de recréer une dynamique positive de création d'emplois dans notre pays. »

17

Fév

Communiqué de presse : Il est essentiel que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne !

A la veille du Conseil européen des 18 et 19 février qui se prononcera sur un accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, les entrepreneurs français ont le devoir de s'exprimer.
La décision finale appartiendra évidemment au seul peuple britannique. Cependant, les conséquences d'un retrait du Royaume-Uni peuvent être lourdes pour l'Union européenne dans son ensemble et pour chacun des pays membres, et en tout premier lieu pour la croissance et la création d'emplois.
Pour le Medef, il est essentiel que le Royaume-Uni puisse continuer à participer au projet européen parce nous avons tous à y gagner pour saisir ensemble les opportunités d'un monde en pleine mutation. Cet engagement commun est d'autant plus nécessaire, que tous les pays de l'Union doivent faire face ensemble, sur leurs frontières extérieures comme sur leur propre territoire, à des tensions inédites et dangereuses : les attaques terroristes, les flux d'immigration massifs, les replis identitaires, la montée des extrêmes, les tensions xénophobes.
L'accord entre le Royaume-Uni et l'Europe doit aussi respecter les principes et les valeurs fondamentales de l'Union.
Ce débat est ainsi pour les Européens une double opportunité :
- d'une part bâtir une Europe meilleure à 28, où soient assurées les conditions d'une concurrence équitable dans un marché intérieur respectueux de la libre circulation des personnes, des produits, des services et des capitaux
et
- s'engager résolument, d'autre part, dans un approfondissement de la convergence politique, économique, financière, fiscale et sociale des pays de la zone euro.
Le Medef travaille en liaison étroite avec ses homologues britannique et européens ainsi qu'avec la communauté des entreprises françaises établies Outre-Manche.
Pour Loïc Armand, président de la commission Europe du Medef : « Ce débat est l'occasion d'appeler au recentrage de l'Union européenne sur la valeur ajoutée qu'apporte l'action collective afin de renforcer sa légitimité auprès de nos concitoyens ».
Pour Bernard Spitz, président du Pôle international-Europe du Medef : « Pour la France et les Européens, un Brexit serait une régression majeure. Il y a dans les demandes britanniques des éléments utiles : sur la compétitivité, la better regulation, l'équilibre à trouver entre renforcement de la gouvernance de l'euro-zone et respect des pays non membres. »

16

Fév

Communiqué de presse - Bilan du pacte de responsabilité

Les branches professionnelles et les entreprises jouent le jeu

 

Depuis deux ans, les entreprises et leurs branches professionnelles jouent le jeu du pacte de responsabilité. Sur les 11 millions de salariés du secteur marchand relevant de branches professionnelles représentées au Medef, 9,5 millions sont aujourd'hui couverts ou en passe de l'être par un accord signé dans le cadre de ce pacte.
25 branches professionnelles ont ainsi signé un accord, 7 poursuivent les discussions paritaires et sont proches d'un accord.
Celles qui n'ont pas pu, à ce jour, ouvrir de discussions ou arriver à un accord restent malheureusement souvent confrontées à une absence ou une carence d'un des interlocuteurs : il faut être deux pour négocier et signer des accords !
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « les entreprises et les branches professionnelles sont pleinement engagées dans les discussions du pacte de responsabilité. Si nous voulons recréer une dynamique de créations d'emploi, il faut de la confiance, de l'agilité et de la compétitivité ».

16

Fév

Communiqué de presse : Relever les défis du numérique et des nouvelles formes de travail

Relever les défis du numérique et des nouvelles formes de travail

Lors d'une conférence de presse, le Medef a présenté aujourd'hui les fruits d'une réflexion intitulée « Numérique et nouvelles activités », lancée en septembre dernier à la demande de Pierre Gattaz, président du Medef, et menée par trois vice-présidents du Medef - Alexandre Saubot, Geoffroy Roux de Bézieux et Thibault Lanxade.

Le Medef est convaincu qu'il faut tout faire pour favoriser la nouvelle économie et les nouvelles formes d'activité qu'elle engendre : elles sont des opportunités pour nos entreprises et répondent à une demande des citoyens. Il est cependant indispensable de veiller à ce que les règles trop rigides auxquelles sont soumis les acteurs économique existants ne les empêchent de s'adapter aux bouleversements en cours.

Le Medef formule donc 15 propositions autour de 4 grands axes :

• Rééquilibrer l'asymétrie de concurrence fiscale : non pas en accroissant la pression fiscale sur les nouveaux entrants mais en diminuant celle qui pèse sur les acteurs existants et en assurant leur financement ;

• Mieux financer les nouveaux acteurs et les plateformes d'activité : il est très important de favoriser l'émergence d'acteurs qui peuvent devenir des leaders mondiaux dans leur secteur très rapidement ;

• Sécuriser et accompagner les nouvelles formes d'activité, notamment en agissant sur le risque de requalification ;

• Enfin, et surtout, rendre les entreprises « traditionnelles » plus agiles en leur permettant de s'adapter plus simplement. A ce titre, le Medef attend beaucoup du projet de loi de Mme El Khomri.

Ce travail s'inscrit dans le cadre des actions du Medef en faveur de l'entrepreneuriat et de la transformation numérique des entreprises françaises, de toutes tailles et de tous secteurs. Le Medef a déjà organisé trois délégations de chefs d'entreprise au CES de Las Vegas et dans la Silicon Valley et y a dédié une commission (« transformation numérique ») très active. Il lancera également la deuxième édition de l'Université du numérique les 16 et 17 mars 2016.

Veuillez trouver ci-joint le rapport du Medef, « Numérique et nouvelles activités ».

04

Fév

Communiqué de presse - Levée des barrages à Bergerac : Seul le dialogue constructif de terrain permet d'avancer pour trouver une issue

Après trois jours de conflit, à Bergerac, le Medef Périgord se réjouit de la levée des blocages par des agriculteurs, hier dans la soirée, de la zone commerciale de la Cavaille.

 

A l'issue de près de trois heures de négociations avec les représentants des agriculteurs, Christophe FAUVEL, le Président du Medef Périgord et Dominique ROUSSEAU, le Président de la CAB, ont obtenu la levée des barrages au profit d'une table ronde, vendredi après-midi dans les locaux du Pôle Inter-Consulaire de la Dordogne.
Cette réunion d'échange aura pour but d'avancer concrètement pour répondre aux problématiques réelles des entrepreneurs du monde agricole, dans un contexte contraint.
Elle réunira les parlementaires de la Dordogne, le Vice-Président du Conseil régional en charge de l'agriculture et de l'agroalimentaire, le Préfet de la Dordogne qui sera représenté par son Directeur de Cabinet et par le Directeur départemental des territoires, le Président de la CAB, le Président du Medef Périgord, le Président de la Chambre d'Agriculture, 10 représentants du monde agricole, 10 représentants du secteur de la grande distribution, 2 représentants de l'industrie agroalimentaire et le Délégué Général du Medef Périgord.
Le Medef Périgord se réjouit de la très grande réactivité des élus, du représentant de l'Etat, des représentants du monde agricole, des représentants du secteur de la distribution et de l'industrie agroalimentaire, pour trouver une issue dans le dialogue à cette situation de crise grave, et dont les dommages collatéraux viennent s'ajouter à une situation économique déjà très fragile.
Pour Christophe FAUVEL, Président du Medef Périgord, « la situation des entrepreneurs du monde agricole du département doit-être analysée avec la plus grande attention. Si la filière laitière souffre, la filière palmipède s'impose comme toute aussi préoccupante cette année, non seulement pour les agriculteurs, mais aussi pour tous les acteurs de cette filière (logisticiens, transformateurs, imprimeurs, fournisseurs notamment de service, industriels, distributeurs, commerçants...). Les contraintes économiques sont également réelles pour tous les maillons de la chaîne, des producteurs aux distributeurs en passant par les industriels. Le blocage n'offre comme seule issue qu'une mort certaine pour l'ensemble des entreprises et s'impose donc comme source de chômage supplémentaire. Il est de notre responsabilité de l'éviter et de trouver des solutions. Seul le dialogue constructif permet de trouver une issue positive pour chacun dans un contexte contraint pour chacun. Je remercie à ce titre l'ensemble des élus, du représentant de l'état, des représentants du monde agricole, des représentants du secteur de la distribution et des représentants de l'industrie agroalimentaire pour la très grande proactivité dont ils ont fait preuve pour nous réunir dans l'urgence et trouver une issue dans le dialogue constructif à ces problèmes économiques réels et graves que nous devons affronter ensemble ».

02

Fév

Communiqué de presse : Plus de 120 entreprises rassemblées ce matin à la rencontre économique France-Cuba du Medef

Cuba : Visite du président Raúl Castro en France

A l'occasion de la visite officielle en France du Président Raúl Castro, Pierre Gattaz, Président du Medef et Jean Burelle, Président de Medef International, ont reçu ce mardi 2 février, Ricardo Cabrisas Ruiz, Vice-président du Conseil des ministres, en charge des relations économiques internationales accompagné de Rodrigo Malmierca Diaz, ministre pour le Commerce extérieur et l'Investissement étranger et de Ana Teresa Igarza, directrice générale de la Zone spéciale de développement Mariel.
Plus de 120 entreprises, principalement dans les secteurs de l'agroalimentaire, des infrastructures et du transport, des énergies renouvelables, du tourisme, des télécommunications et de la santé/biotechnologies étaient présentes ce matin. Elles ont pu aborder la situation économique et financière de Cuba, la poursuite du processus d'adaptation du modèle économique cubain, les perspectives de relations économiques et commerciales entre la France et Cuba, ainsi que la stratégie cubaine en matière d'attraction des investissements notamment dans la Zone Spéciale de Développement de Mariel.
Cette rencontre exceptionnelle s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle étape dans le renforcement des relations entre Cuba et la France, après la visite d'Etat de François Hollande le 10 mai dernier, qui fut le premier Chef d'Etat occidental à se rendre à Cuba depuis plus de cinquante ans. Elle intervient trois mois après la délégation de chefs d'entreprise français conduite à La Havane par Philippe Keryer, Président du Conseil de chefs d'entreprise France-Cuba de Medef International.
A l'issue de cette rencontre, un accord a été signé entre Christophe Chevillon, PDG d'Environnement S.A. et Celso Pazos Alberdi, directeur de l'Institut de la météorologie du ministère de la science, de la technologie et de l'environnement de la République de Cuba. Cet accord porte sur le renforcement des compétences et des capacités de Cuba à évaluer le niveau de la qualité de l'air et prévoit une assistance technique en vue de concevoir un système de mesure et de prévision de la pollution de l'air au niveau national.
Pour Pierre Gattaz, Président du Medef : « Nous croyons dans le potentiel économique de Cuba. Nos entreprises ont des savoir-faire et des valeurs à faire valoir. C'est notamment au travers d'investissements réciproques renforcés et de rapprochements entre communautés d'affaires des deux pays, que nous parviendrons à encore mieux nous connaître, à exploiter davantage nos complémentarités, et in fine à renforcer nos liens pour nos entreprises. »

27

Jan

Communiqué de presse - Chiffres du chômage : l'irrésolution n'est plus tenable

Le Medef apprend avec inquiétude les nouveaux chiffres du chômage pour le mois de décembre 2015. Ils signent une nouvelle dégradation très préoccupante de la situation du marché du travail.
L'irrésolution du gouvernement face aux réformes structurelles n'est plus tenable. Le rapport Badinter en est une nouvelle illustration : le décalage entre les discours et les actes est grave et irresponsable. Sans réformes immédiates et profondes, on ne relancera pas réellement l'emploi.

Les récentes mesures annoncées par le Président de la République sont d'une ampleur bien trop limitée. Il faut dépasser les demi-mesures et aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort. Une multimédication s'impose et les tabous doivent être dépassés.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Ces chiffres marquent une dégradation inquiétante du marché du travail. Mais il ne faut pas se résigner à voir le chômage perdurer dans notre pays. Si nous prenons les mesures énergiques dont nous avons besoin pour déverrouiller rapidement le marché du travail – comme le contrat agile, le déblocage des 35 heures ou la faculté pour chaque entreprise de s'adapter rapidement aux mutations du monde – nous pourrons relancer la dynamique de création d'emplois. Mais il faut pour cela dépasser nos blocages : l'absence d'avancées sur le travail le soir et le dimanche est par exemple la démonstration que tous les acteurs, en France, ne sont pas volontaires pour faire baisser le chômage. »

25

Jan

Rapport Badinter : déception et complexité !

Le Medef a pris connaissance, en fin de matinée, du travail du comité Badinter.
Loin de l'objectif, pourtant affiché, de simplification du code du travail, le rapport du comité Badinter n'a fait que dégager des principes, pour clairs et précis qu'ils soient, à droit constant. C'est une grande déception pour les entreprises, car ce n'est pas d'une reformulation dont notre droit du travail a besoin, mais d'une évolution profonde. Même si la lettre de mission ne l'y invitait pas, il est donc regrettable que le comité ne se soit pas autorisé à impulser un mouvement de modernisation et de simplification dont notre code du travail a tant besoin.
De plus, l'impact juridique de ces principes n'est pas clair à ce stade. La préface laisse entendre qu'il s'agirait d'une couche normative supplémentaire, qui se situerait quelque part entre la loi normale et la Constitution. Ce serait une profonde régression, car cette couche supplémentaire viendrait se rajouter aux normes sociales actuelles et ne ferait que complexifier encore un mille-feuille déjà délirant.
La proposition de placer ces grands principes en tête du code du travail est donc très inquiétante car elle n'intègre pas l'indispensable simplification attendue.
C'est d'ailleurs le sens de l'efficacité et de la modernité dans un monde qui bouge. Les entreprises ont besoin de compétitivité, d'agilité et de confiance. Rajouter une couche de complexité à un code du travail obèse et illisible serait donc une erreur majeure. A contrario, il convient de simplifier l'ensemble de ce droit et de donner enfin aux entreprises la capacité de s'organiser en fonction de leur situation et de leur marché, dans le cadre d'un dialogue social performant. C'est le sens des propositions du Medef depuis des mois.
Face à un projet de loi porté par Mme El Kohmri qui ne semble pas répondre à l'ambition et à l'urgence de la situation et à un profond questionnement quant à la portée du rapport Badinter, le Medef s'inquiète d'un décalage grandissant entre l'affichage réel d'une ambition de réformes et des textes très loin de traduire cette ambition. Il faut désormais avancer clairement, sans faux semblants, loin de demi-mesures qui ne feraient qu'ajouter de la confusion à la complexité.

19

Jan

Agir pour la croissance et l'emploi

Le Medef agit résolument pour la croissance et l'emploi autour de deux axes : les marchés du futur et la mondialisation. Ainsi, le président du Medef, Pierre Gattaz, s'est rendu début janvier au Consumer Electronic Show et à San Francisco pour soutenir la French Tech et les nombreuses start-up innovantes dans le domaine du numérique.

En 2016, le Medef entend accélérer sur l'internationalisation des entreprises en valorisant leurs offres et leurs savoir-faire. Pierre Gattaz se rendra ainsi à Davos en janvier, puis au Maroc, en Côte d'Ivoire, en Allemagne, au Royaume-Uni, en Israël – Palestine – Jordanie et en Chine.

Pour être fructueuse, cette action résolue en faveur de la croissance nécessite que l'environnement réglementaire continue à s'améliorer autour de trois axes : compétitivité, agilité et confiance. Le discours du Président de la République d'hier se base sur un diagnostic pertinent des mutations accélérées du monde et de la nécessité de préserver l'entreprise. Pour autant, si les annonces vont dans le bon sens, il conviendra de juger les mesures précises une fois qu'elles seront adoptées.

A cet égard, le Medef regrette que le gouvernement n'ait pas repris l'idée d'une sécurisation du CDI tel qu'il l'avait proposé. Il s'agit en effet d'une mesure simple, qui a été mise en place dans différents pays européens (Espagne, Italie, Allemagne...) avec un effet très positif sur l'embauche. De plus, elle ne coûte rien aux finances publiques.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Le voyage à San Francisco est un message d'espoir car il prouve que la France peut gagner dans la compétition mondiale : la créativité et l'énergie des entrepreneurs présents étaient exceptionnelles. C'est maintenant que nous devons profiter des révolutions technologiques à venir. Pour cela, il faut que le Gouvernement fasse de manière urgente les réformes qui nous amènent à créer un environnement de compétitivité, d'agilité et de confiance pour que nos entreprises innovent, investissent et se mondialisent. Les annonces du Président de la République d'hier vont dans le bons sens, mais elles ne vont pas au fond des choses, et nous attendons désormais les actes concrets. »

15

Jan

Le Medef salue les initiatives de la Banque de France pour renforcer son soutien aux TPE-PME

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s'est engagé le 15 janvier à renforcer le soutien de la Banque de France au financement des TPE. La Banque de France va ainsi créer des correspondants dans toutes ses succursales départementales afin de conseiller les TPE.
Le Medef salue cette initiative. Elle permettra de répondre plus efficacement aux TPE qui sont en difficulté. Leur situation est en effet souvent dégradée après huit ans de crise économique comme en témoigne le nombre élevé des dépôts de bilan. Leur difficulté à remplir leurs carnets de commandes dans cette situation tendue affecte naturellement leur trésorerie et leur capacité d'endettement.
Cet accompagnement plus en amont permettra de mieux orienter les dirigeants de TPE et leur offrira une opportunité de rompre leur isolement. Le Medef, dont plus de 90% des adhérents sont des TPE-PME, est pleinement mobilisé à leurs côtés et travaille très étroitement avec la Banque de France pour les accompagner.
Pour Thibault Lanxade, Vice-Président du Medef en charge des TPE-PME : « C'est une excellente initiative. Nous accompagnerons la Banque de France dans ce déploiement qui permettra à nos adhérents notamment de mieux anticiper leurs difficultés. »

14

Jan

MEDEF International se félicite du rapprochement entre AFD et CDC

A l'occasion du bicentenaire de la Caisse des dépôts, le 12 janvier 2016, le Président de la République a confirmé le rapprochement de l'Agence Française de Développement (AFD) et du groupe Caisse des dépôts (CDC).

MEDEF International se réjouit du rapprochement des expertises financières et sectorielles de l'AFD et de la CDC, qui devrait permettre de doter la France d'une véritable force de frappe dans le domaine du financement de projets à l'international et de l'aide publique au développement.

Cet outil bilatéral renforcé se rapprochera ainsi des modèles existants, notamment en Allemagne. L'activité annuelle de l'AFD devrait passer de 8,5 à 12,5 milliards d'euros. A titre de comparaison, le bilan combiné de l'AFD et de la CDC s'élèvera à plus de 450 Md€, comparable à celui de la KfW (490 Md€).

Il est prévu de créer de nouveaux effets de levier sur l'aide multilatérale et européenne. Cette réforme procurera au groupe CDC un réseau de dimension mondiale et toute l'expertise de l'AFD dans les économies émergentes et en développement.

Par ailleurs, pour les entreprises, la rationalisation des principaux intervenants financiers publics français dans les pays émergents et en développement (AFD, PROPARCO, Bpifrance avec les garanties publiques export jusqu'alors gérées par la COFACE) serait une évolution positive qui concentrera tous les moyens disponibles à leur réussite à l'international.

Nous appelons à ce que cette réforme majeure permette à nos partenaires de bénéficier d'une offre française pertinente et compétitive, grâce à une offre de financements performants.

Après le succès de la COP21 auquel le MEDEF s'est largement associé, ce rapprochement pourra promouvoir un développement urbain durable. Il pourra également devenir un pôle d'excellence mondiale pour la lutte contre le réchauffement climatique et la promotion de la transition énergétique.

Pour Pierre Gattaz, président du MEDEF : « La mondialisation est une opportunité majeure pour la croissance et l'emploi. La France a des atouts formidables à faire valoir ! Le futur est à inventer. Nous sommes attendus, c'est le moment d'agir. Il y a urgence ».

26

Nov

Chiffres du chômage : passons à l'action. Le temps des demi-mesures est passé !

Le chômage repart très fortement à la hausse et nous oblige à cesser la « politique des petits pas » pour aller enfin vers des mesures ambitieuses et urgentes. La cote d'alerte est largement dépassée. Le Medef formule ainsi des propositions concrètes qui peuvent être mises en œuvre très rapidement pour relancer la dynamique de création d'emplois à court terme :

1 - Lutter résolument contre la peur de l'embauche des patrons de PME et TPE en plafonnant les indemnités prud'hommales et en sécurisant le CDI.
2 - Mettre enfin l'apprentissage au cœur de notre politique de formation et rapprocher l'éducation nationale des entreprises. Liberté de financement des centres de formation, association étroite des entreprises à la définition des programmes et des cartes de formation, processus d'orientation revu... Les actions sont identifiées. Agissons !
3 - Intégrer l'entrepreneuriat dans toutes nos politiques de soutien à la création d'emplois. Le programme porté par le Medef sur l'entrepreneuriat dans les quartiers avec l'association AGPR démontre que la création d'entreprise est une partie de la solution à nos problèmes et concerne tous les Français.
4 - Déployer enfin des mesures de simplification concrètes qui permettent de libérer des poches d'emplois. Ainsi il convient de revoir les conditions de l'ouverture dominicale et en soirée pour l'ensemble des commerces qui le souhaitent partout en France et sur la base du volontariat des salariés.
5 - Mobiliser l'ensemble des acteurs de l'emploi pour valoriser et pourvoir les métiers en tension, c'est-à-dire immédiatement disponibles.
Le Medef propose à l'ensemble des acteurs de l'emploi de se retrouver rapidement pour mettre en œuvre toutes les mesures pragmatiques qui permettront de relancer enfin la dynamique de création d'emplois.

 

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Cette très mauvaise nouvelle, alors que notre pays traverse de graves événements, doit nous inciter à poursuivre sans relâche les efforts entrepris. Dans le contexte actuel il est plus que jamais nécessaire de redresser notre économie pour faire face aux défis du terrorisme. Rassemblons-nous pour prendre d'urgence les mesures qui relanceront l'emploi. »

17

Nov

Attentats terroristes : le Medef se mobilise

Face à la situation inédite et grave que nous connaissons, le Medef est pleinement mobilisé pour notre pays et adresse ses pensées aux victimes, morts et blessés, de ces actes odieux. Nous sommes tous touchés et concernés par ces attentats, comme Français et comme citoyen. Le Medef rend également hommage à tous les services de l'Etat qui se sont mobilisés et ont réagi avec efficacité et détermination : militaires, policiers, pompiers, urgentistes...
Soucieux d'accompagner les entreprises et les entrepreneurs le plus concrètement et opérationnellement possible dans cette situation, le Conseil exécutif du Medef a engagé des travaux sur 4 sujets :
- La sécurité des entreprises et des salariés. Il sera piloté par Claude Tarlet (président de l'USP) en lien avec Pierre Brajeux (président du Medef 92) et Jean-Pierre Quémard (vice-président de la Fieec).
- L'impact économique des événements sur le secteur du commerce et du tourisme. Il s'agira de travailler avec le gouvernement et toutes les parties prenantes pour que les nécessaires mesures de sécurité s'articulent au mieux avec le maintien de l'activité économique. Il sera piloté par Jacques Creyssel (délégué général de la FCD) et Thierry Hesse (président du comité tourisme du Medef).
- Les questions de ressources humaines, et de management soulevées par ces événements. Nous pourrons ainsi accompagner les chefs d'entreprise dans une gestion constructive et apaisée de la diversité, notamment religieuse. Jean-François Pilliard (vice-président du Medef en charge des dossiers sociaux) et Thibault Lanxade (vice-président du Medef en charge des PME et de l'entrepreneuriat) conduiront ces réflexions.
- Valorisation et gestion de nos salariés faisant partie de la réserve opérationnelle que ce soit à travers l'armée ou les sapeurs-pompiers volontaires. L'idée est de simplifier leur mobilisation et de valoriser l'expérience qu'ils apportent aux entreprises. Il sera piloté par Pierre Brajeux (président du Medef 92) en lien avec Geoffroy Roux de Bézieux (vice-président délégué du Medef).
Ces travaux de court terme seront complétés par d'autres actions de moyen et de long terme : soutien à l'entrepreneuriat dans les quartiers, notamment en lien avec le programme initié avec l'association AGPR (Agir pour réussir), incitation et accompagnement des PME à l'export, développement de l'Afrique et du Moyen-Orient, poursuite de la construction européenne en lien avec nos partenaires...
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « La sécurité de nos concitoyens et de notre pays est une priorité pour nous tous. Nous ne serons pas paralysés par la peur. Nous allons continuer nos actions, dans le respect de nos convictions, pour accompagner nos chefs d'entreprise et leurs salariés à faire face dans leur quotidien. Dans le même temps, il faut éviter que le moteur économique de notre pays ne s'affaiblisse. Car il n'y a pas de pays fort sans économie forte. Et il n'y a pas d'économie forte sans entreprises compétitives et agiles. Il est donc crucial de maintenir le cap de la restauration de la compétitivité et de la confiance pour retrouver richesses et emplois dans notre pays. »

04

Nov

Rapport Combrexelle : Ne ratons pas une opportunité historique. La réforme doit être ambitieuse !

L'accord récemment signé sur les retraites complémentaires a montré qu'un dialogue social responsable ouvrant la voie à des réformes structurelles est possible dans notre pays.
Alors que le consensus existe désormais, de tous bords, sur la nécessité de réformer notre code du travail pour donner plus de liberté à la négociation sociale dans l'entreprise, le Medef attend que le gouvernement propose une réforme ambitieuse. Pour relancer de manière durable la dynamique de création d'emplois dans notre pays, et rendre nos entreprises agiles, rapides et compétitives dans un monde en mutation, il faut créer les réelles conditions d'une simplification importante de notre code du travail et renforcer l'employabilité des salariés. Faire confiance aux entreprises et à la qualité du dialogue entre salariés et chefs d'entreprise, est la seule solution.
Les premières propositions présentées par la Ministre du travail reconnaissent ainsi la place qui doit être donnée à la négociation collective, en limitant la loi à un ordre public social et en faisant confiance à la négociation dans l'entreprise et dans la branche. Cette réforme doit aller au bout de l'ambition nécessaire pour relever durablement notre pays et adapter la législation aux besoins et opportunités du 21e siècle pour générer croissance et emploi. Le Medef considère qu'il est indispensable :
- Que le champ ouvert à la négociation d'entreprise soit large et ambitieux. La volonté de ne toucher en 2016 qu'à la durée du travail, au repos et aux congés n'ouvre pas de marge de manœuvre suffisante pour que les entreprises s'en saisissent véritablement. Or les réformes de modernisation de notre droit du travail sont désormais urgentes et indispensables pour que les entreprises retrouvent de l'agilité, capitalisent sur le début de croissance actuel et puissent ainsi relancer rapidement une dynamique de création d'emplois.
- Que les modalités d'accord au sein de l'entreprise soient praticables. L'idée d'étendre l'accord majoritaire comporte un risque important de blocage du système et ne semble pas pertinent sans discernement. Il faut le limiter aux accords qui auraient un impact sur le contrat de travail individuel.
Enfin, le Medef rappelle son soutien à la dynamique de rapprochement des branches. Il a d'ailleurs initié des discussions en interne et soutient la démarche progressive présentée dans le texte. Pour autant, il considère que cette dynamique doit d'abord être portée par les filières professionnelles et non pas imposée par le Gouvernement.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « On a aujourd'hui un double consensus historique dans notre pays. Un premier consensus sur le constat de l'illisibilité du code du travail et de son obésité. Un deuxième consensus sur la nécessité de permettre aux entreprises de s'organiser plus simplement, par le dialogue social direct au sein de chaque entreprise, entre salariés et chefs d'entreprise. Il serait dramatique que le gouvernement ne capitalise pas sur ce double consensus et n'aille pas au bout d'une réforme indispensable et bénéfique pour tous. Les annonces d'aujourd'hui vont dans le bon sens mais doivent aller plus loin. Ayons enfin le courage de passer d'une culture de la méfiance et de la contrainte à une culture du dialogue et de la confiance ! »

27

Oct

Chiffres du chômage : une première baisse qui doit nous pousser à accélérer les réformes

La baisse du nombre de demandeurs d’emplois est une bonne nouvelle pour notre pays. Il faut désormais tout faire pour que ces premiers bons chiffres se transforment en tendance et que cette tendance se prolonge mois après mois. Ainsi le Pacte de responsabilité dans lequel se sont engagées les branches professionnelles doit être mis en œuvre intégralement, en temps et en heure, car la compétitivité de nos entreprises reste un combat à mener en baissant les charges.
 
Au-delà, il faut désormais continuer à lever les verrous à l’embauche en accélérant les réformes indispensables. Fiscalité trop lourde, complexité administrative trop importante, apprentissage effondré, sous-emploi explosif des jeunes, peur de l’embauche : dans tous ces domaines il faut résolument passer à l’action, en évitant l’écueil de la complexité.
 
Devant l’urgence de la situation, le Medef attend beaucoup de la réforme du code du travail et souhaite que les pistes de discussions soient remises rapidement au Premier ministre.
 
Pour Pierre Gattaz, président du Medef :  « nous devons saisir l’opportunité de cette baisse pour enclencher un mouvement de réformes structurelles de notre code du travail. Il existe de trop nombreux verrous qui brident les chefs d’entreprise dans leurs décisions d’embauche. Levons ces réserves pour conforter la dynamique de création d’emplois ! Il y a urgence ».

09

Juil

Loi Macron : une loi qui va dans le bon sens mais insuffisante pour relancer la création d'emplois et soutenir l'activité entrepreneuriale

Le projet de loi pour « l'activité, la croissance et l'égalité des chances économiques », qui revient aujourd'hui à l'Assemblée nationale en vue de son vote définitif, est une avancée nécessaire mais insuffisante pour relancer la création d'emplois et soutenir l'activité entrepreneuriale en France.
Le constat est le bon : il est urgent de libérer les énergies et de lever les verrous qui empêchent les entreprises de développer leur activité et donc d'embaucher. Certaines dispositions de la loi y répondent : par exemple la création des zones touristiques internationales, le développement de l'épargne salariale, le plafonnement et la barémisation des indemnités prud'homales, l'assouplissement des accords majoritaires d'entreprise ou encore la sécurisation du licenciement économique.
Mais plusieurs mesures du projet de loi ne sont pas à la hauteur de son ambition affichée, comme la frileuse ouverture sur le travail le dimanche et en soirée, l'absence de modification des seuils sociaux - qui sont pourtant des obstacles à l'embauche -, la réforme décevante du délit d'entrave ou l'insuffisante modification du champ d'application du droit d'information préalable des salariés.
D'autres enfin ne répondent pas au besoin de sécurisation ou de simplification de la vie des entreprises : le pouvoir d'injonction structurelle conféré à l'Autorité de la concurrence, la réforme de la procédure des prud'hommes ou les nouveaux pouvoirs de sanctions donnés à l'inspection du travail.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « Le projet de loi Macron va dans le bon sens, c'est incontestable, mais ce n'est pas la grande réforme que les entreprises appellent de leurs vœux. C'est dommage, une occasion est manquée : il faudra encore attendre avant qu'on libère enfin les énergies de notre pays, condition indispensable pour renouer avec une croissance pérenne créatrice d'emplois. »

09

Jui

Mesures PME-TPE : de bonnes initiatives ! La cohérence d'action est désormais indispensable pour rétablir la confiance

Le Medef a pris connaissance avec intérêt des mesures annoncées ce jour en faveur de l'embauche dans les PME et les TPE. Il note que le gouvernement souhaite avancer sur plusieurs mesures positives : le plafonnement des indemnités prud'homales, l'assouplissement de la période d'essai des apprentis, le lissage des effets de seuils et la lutte contre la fraude aux salariés détachés.
La décision permettant de renouveler deux fois un CDD va également dans le sens d'une plus grande flexibilité absolument nécessaire. Par ailleurs, dans son soutien à l'emploi dans les TPE, le gouvernement semble vouloir aborder ce sujet dans sa globalité en avançant des mesures visant à accompagner les chefs d'entreprise dans la gestion des ressources humaines. Cette approche est à saluer.
Pour autant, il est nécessaire de prendre des décisions sans attendre sur les rigidités du contrat de travail afin que le CDI redevienne la norme dans l'acte de recrutement.
La communication autour de ces mesures positives est malheureusement contrecarrée par les amendements qui ont été votés dans le cadre de la loi dialogue social et qui vont se traduire par plus de complexité pour les entreprises : l'élargissement des missions des commissions paritaires régionales, la mutualisation et l'annualisation des heures de délégation ou l'abaissement brutal du seuil de 5.000 à 1.000 salariés pour la présence des administrateurs salariés dans les entreprises...
Cette absence de cohérence dans l'action nuit au retour de la confiance qui est pourtant un élément clé pour recréer une véritable dynamique de création d'emplois. Le maintien du dispositif actuel sur le droit d'information préalable des salariés en est un parfait exemple.
Pour Thibault Lanxade, vice-président du Medef en charge des PME et de l'entrepreneuriat : « Le gouvernement agit et propose des mesures significatives pour simplifier la vie des PME et sécuriser leur environnement. Les mesures annoncées ce jour reprennent en partie ce que nous avions proposé et vont dans le bon sens. Il est pourtant dommage que la perception de ces efforts soit brouillée par l'introduction de complexités supplémentaires pour les TPE-PME dans la loi dialogue social actuellement en discussion. Le retour de la confiance nécessite de la cohérence d'action et une mise en œuvre sans faille. »

04

Jui

signature de la première convention de coopération entre le Medef et l'organisation patronale espagnole (CEOE)

A l'occasion de la visite d'Etat du Roi d'Espagne, signature de la première convention de coopération entre le Medef et l'organisation patronale espagnole (CEOE)

Bernard Spitz, président du Pôle international du Medef, et José Vicente Gonzales Perez, vice-président de la CEOE, ont signé devant les chefs d'entreprises des deux pays réunis à l'occasion du Forum d'affaires franco-espagnol, la 1ère convention de coopération entre nos deux organisations patronales.
Cette convention promeut la coopération bilatérale entre nos deux organisations. Elle favorise leur rapprochement, les travaux communs et les relations entre nos deux communautés d'affaires, notamment pour les PME de nos deux pays, compte-tenu de la complémentarité des économies française et espagnole.
« Les mauvais chiffres du chômage viennent de le rappeler à nouveau : la croissance des entreprises françaises se fera à l'international, et c'est cette croissance qui permettra de recréer des emplois en France. Nous travaillons avec nos partenaires espagnols pour ouvrir de nouveaux secteurs de coopération, réfléchir ensemble et faire des propositions pour renforcer la compétitivité de nos entreprises» a déclaré Bernard Spitz, président du pôle international du MEDEF.

03

Jui

1ère signature d’une convention de coopération entre le Medef et une organisation patronale du Maghreb : l’exportation et l’internationalisation des entreprises sont indispensables pour la croissance et l’emploi

Le Président du Medef Pierre Gattaz a signé avec Miriem Bensalah Chaqroun, Présidente de la CGEM, une convention de coopération avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), le 28 mai dernier lors de la 12ème Rencontre de Haut niveau France-Maroc.
Cette convention promeut la coopération bilatérale entre nos deux organisations. Elle favorise leur rapprochement, les travaux communs et les relations entre nos deux communautés d'affaires, notamment pour les PME de nos deux pays. La complémentarité des économies françaises et marocaines doit permettre de gagner ensemble des marchés à l'international, notamment en Afrique sub-saharienne.
Ce dialogue, dans un esprit de confiance, est d'autant plus important qu'il existe des liens étroits et historiques qui unissent la France et le Maroc, politiquement, économiquement et socialement. La France est en effet le second partenaire commercial du Maroc (derrière l'Espagne), le premier investisseur, le premier bailleur de fonds et aussi le premier pays de provenance des touristes. Près de 800 entreprises françaises emploient ainsi plus de 80 000 personnes au Maroc (2011).
Devant une centaine de chefs d'entreprises, les discussions ont aussi porté sur la reprise de la coopération économique entre les deux pays, ainsi que sur la COP22 qui se tiendra au Maroc en 2016.
« Les mauvais chiffres du chômage viennent de le rappeler à nouveau : la croissance des entreprises françaises se fera à l'international, et c'est cette croissance qui permettra de recréer des emplois en France. Nous travaillons avec nos partenaires marocains pour ouvrir de nouveaux secteurs de coopération, et faire des propositions pour renforcer la compétitivité de nos entreprises et nos chances sur les marchés internationaux » a déclaré Pierre Gattaz, Président du MEDEF.

28

Mai

Loi Dialogue Social : une loi inutile qui devient nuisible

Le MEDEF constate que l'Assemblée Nationale continue son travail de sape du texte consacré au Dialogue Social. Les amendements adoptés ce jour déséquilibrent fortement un texte déjà inutile et le rendent au final nuisible pour la compétitivité des entreprises.
Loin de simplifier, clarifier et rendre efficiente les modalités du dialogue social dans les entreprises, les modifications apportées, au mépris de la connaissance du fonctionnement des entreprises, rajoutent de la complexité et du stress aux chefs d'entreprises.
Ce texte est au final contraire à la volonté affichée du gouvernement de simplifier la vie des entreprises, et de redonner de la confiance. La gouvernance des entreprises a besoin de stabilité, de visibilité et de concertation.
Face à ce délitement dramatique, le MEDEF s'interroge sur la signification de la réunion de lundi prochain sensée être consacrée à des mesures destinées aux PME et TPE.
La seule mesure qui semble aujourd'hui pertinente est de retirer ce projet de loi sur le dialogue social et d'adopter un moratoire sur toutes les mesures destinées aux PME et TPE pour les deux prochaines années.

26

Mai

Communiqué - Pénibilité - rapport Sirugue-Huot : un exercice impossible

Le Medef a pris connaissance du rapport de MM. Sirugue et Huot sur la pénibilité. Il note que le rapport propose des évolutions pour l'applicabilité opérationnelle du dispositif sur le terrain, notamment pour les PME et TPE, par exemple en reportant l'application effective de six facteurs, en abandonnant la fiche individuelle ou en sécurisant juridiquement les modes d'emploi de branches.
Pour autant, ces propositions ont été faites dans le cadre de la loi retraite de 2014, qui est en elle-même viciée dans son principe sur ce sujet. Les modifications suggérées renforcent ainsi le risque de mise en place de « régimes de retraite spéciaux » dans le privé et font peser une menace économique pour la compétitivité de nos entreprises et de notre pays.
A terme, ce dispositif viendra nécessairement impacter l'équilibre de nos régimes de retraite et nécessite d'envisager une nouvelle réforme.
Le Medef propose donc de reposer globalement la question de la pénibilité et de l'articulation de ce nouveau dispositif avec ceux déjà existants (carrières longues, invalidité, régimes spéciaux...).
Il est urgent d'engager une refonte globale d'un système qui, tel qu'initialement conçu, est condamné à être soit une usine à gaz kafkaïenne, soit une bombe à retardement économique.

26

Mai

Le MEDEF soutient la création en France d'un centre international de formation aux partenariats publics-privés

Pierre Gattaz, président du MEDEF, se félicite de la signature le 21 mai 2015 par la fédération internationale des travaux publics (CICA), l'Institut français des experts juridiques internationaux (IFEJI) et la Commission économique pour l'Europe des Nations-Unies de la création à Annemasse (74) d'un centre international de formation aux bonnes pratiques institutionnelles et juridiques des partenariats publics-privés.
Ce futur centre de formation et d'expertise, placé sous l'égide des Nations-Unies sera ouvert à tous les opérateurs publics et privés étrangers et français qui souhaitent financer puis gérer des projets d'infrastructures sous un mode de management public-privé. De tels projets requièrent des montages juridiques, financiers et de management complexes et précis dont les co-actionnaires publics et privés doivent maitriser les fondamentaux pour être dans une logique vertueuse pour tous, "trois frois gagnant".
La France dispose d'une excellence unique en matière de co-financement et de co-gestion public-privé. Avec plus de 10.000 contrats en vigueur, fondés principalement sur le paiement par l'usager des infrastructures (concessions, délégation de services publics), cette excellence « made in France » est aujourd'hui internationalement reconnue comme un modèle économique équilibré, transparent et performant.
Pour Pierre Gattaz, « les partenariats publics-privés « à la française », issus de 150 ans de pratique, sont une réponse aux besoins colossaux d'infrastructures auxquels le monde doit faire face d'ici 2030, en permettant de lever fonds publics et privés. Ces délégations de services publics offrent aux Etats et aux collectivités locales une alternative à l'endettement en proposant de partager le fardeau de l'investissement et la complexité de la gestion quotidienne avec des opérateurs privés dont c'est le métier. Afin qu'opérateurs publics, privés et futurs usagers soient tous gagnants, il est impératif de bien former les parties prenantes aux projets d'infrastructures public-privés aux subtilités de ces montages et de ces gestions complexes. » Enfin, conclut Pierre Gattaz, « pour le MEDEF, soucieux de la bonne gestion des infrastructures, il est primordial de restaurer nos capacités de financement en France en replaçant le modèle de concession et de délégation de service public au cœur de notre politique nationale d'investissement. C'est le seul dispositif gagnant-gagnant-gagnant pour les collectivités, les entreprises impliquées et les usagers ».

22

Mai

Pierre Gattaz à Berlin pour le Sommet du B7 : oui à la conclusion d'accords de libre-échange qui favoriseront la croissance mondiale et le développement des entreprises françaises

Le président du Medef a rencontré les 19 et 20 mai ses homologues des grandes économies mondiales - Etats-Unis, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne, Japon, Canada.
L'objectif de ce groupe informel, le B7, qui se réunit chaque année, est de dialoguer en vue de trouver des positions communes et de proposer au G7 des recommandations dans les domaines ayant trait à l'économie mondiale, au commerce international et à tout sujet pouvant concerner les entreprises.
Cette année, le B7 est intervenu devant la chancelière Angela Merkel et le ministre des finances allemand Wolfgang Schäuble sur quatre sujets prioritaires : la croissance économique et la promotion des investissements, les chaînes d'approvisionnement mondiales, l'énergie et le climat, les matières premières.
Pierre Gattaz, dans son discours sur le climat, a souligné l'importance d'obtenir un accord mondial robuste, durable et équitable lors de la COP 21 à Paris, affirmant qu'il s'agit là d'une condition essentielle pour la compétitivité des entreprises françaises et européennes.
Il a également profité de cette rencontre pour aborder l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA), actuellement en cours de ratification par les Parlements nationaux. Il a rappelé l'engagement du Medef en faveur de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis (TTIP). Accord qui permettra, grâce à l'harmonisation des normes, un meilleur accès aux marchés américain et européen pour les PME, mais a rappelé le souhait du Medef que les marchés publics et les services financiers soient inclus dans ces négociations.
Ce sommet du B7 a été également l'occasion de présenter le projet pour l'électrification de l'Afrique, porté par Jean Louis Borloo.

13

Mai

Accélérons la mise en oeuvre de la réforme

Formation professionnelle : accélérons la mise en œuvre de la réforme pour le bien des entreprises et des salariés

 

La réforme de la formation professionnelle issue d'un accord transposé dans la loi est cruciale à la fois pour les salariés et les entreprises. Elle permet en effet aux salariés de devenir responsables de leur évolution de carrière (notamment par la mise en œuvre du Compte Personnel de Formation), et change la vision des entreprises sur la formation, en en faisant un investissement pour leur compétitivité plutôt qu'une charge contrainte.
Ce changement de paradigme oblige à une évolution d'état d'esprit des acteurs établis, des salariés et des entreprises sur la place et le rôle de la formation professionnelle.
La réunion de ce jour autour du Premier ministre a permis de rappeler la nécessaire mobilisation de tous les acteurs pour mettre en œuvre concrètement cette réforme. Il faut désormais dépasser les postures et les combats d'arrière-garde. Pour le MEDEF, il faut continuer de s'engager ensemble, avec détermination :
- côté partenaires sociaux, en impliquant mieux les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA), trop tournés aujourd'hui vers leurs problématiques internes, et en accélérant l'élaboration des listes de formation éligibles au compte personnel de formation ;
- côté pouvoirs publics - Etat, Régions ou Pôle emploi - en intensifiant l'effort et le travail de coordination. Les logiques de pouvoir doivent désormais céder la place à un travail en commun au service des entreprises et des demandeurs d'emploi. Toutes les équipes concernées doivent avoir pleinement conscience que la réforme de la formation est la priorité de l'année 2015.

12

Mai

Le changement climatique : un défi ambitieux, une opportunité de croissance. Les entreprises proposent des solutions !

Le MEDEF lance le Manifeste des entreprises
pour la conférence climat Paris 2015 (COP 21) :
les entreprises proposent des solutions !

 

A quelques jours du Business & Climate Summit des 20 et 21 mai et dans la perspective de la conférence climat Paris 2015 (COP 21), le MEDEF lance le Manifeste des entreprises. Le changement climatique est un défi sans précédent auquel les entreprises répondent avec ambition et pragmatisme. Les comportements sociétaux, les business models des Etats et des entreprises vont inévitablement et rapidement évoluer. Anticipons et apportons des solutions à la hauteur des enjeux !
Le tissu des entreprises de France constitue un levier central pour relever le défi du changement climatique. La France bénéficie de filières d'excellence capables à travers leur savoir-faire, leurs innovations et leurs technologies, de proposer des solutions durables autour d'une stratégie ambitieuse et efficace. Notre pays dispose d'atouts, grâce à la vivacité de son tissu de start up et de PME et à la force de ses grands groupes, sur lesquels nous devons capitaliser et par lesquels nous pouvons nous démarquer et être plus compétitifs à l'international.
Car ne nous y trompons pas : si les entreprises s'engagent dans la lutte contre le changement climatique conformément à leurs objectifs de responsabilité sociétale, nous devons collectivement considérer ce combat pour l'avenir comme une immense opportunité pour notre pays, une opportunité fantastique de créer de la croissance et des emplois sur notre territoire.
Les entreprises sont mobilisées ! La conférence climat Paris 2015 (COP 21) qui s'ouvre en novembre prochain est donc l'occasion de fixer un cadre international ambitieux et durable qui réponde à cette démarche gagnante.
Le MEDEF est engagé pour promouvoir les solutions apportées par les entreprises et œuvrer à un dialogue constructif avec l'ensemble des acteurs pour partager un objectif de croissance et de responsabilité.
La COP 21 sera déterminante et devra se fixer des objectifs clés pour notre succès collectif:
déterminer un prix au carbone, moyen le plus pertinent pour encourager tous les acteurs économiques à recourir aux solutions bas carbone,
mettre en place un cadre de mesure, de reporting et de vérification des émissions,
ouvrir la gamme des solutions disponibles et inciter à l'innovation, qu'elle soit technique, financière ou sociétale.
L'Europe et a fortiori la France ne peuvent pas faire cavalier seul dans ce combat. Les entreprises restent prêtes à s'investir dans une démarche globalisée, dans un esprit optimiste et de conquête.
Pierre Gattaz, président du MEDEF : « Le changement climatique est un défi majeur pour la planète et les générations futures. Les entreprises ont un rôle central à jouer pour anticiper et apporter les solutions, sources de croissance et d'emploi ».
Bruno Lafont, président du pôle Développement durable du MEDEF : « La COP 21 sera déterminante pour parvenir à un accord que nous souhaitons robuste, durable, équitable. Le MEDEF appelle à un partage de l'effort au plan mondial afin d'encourager l'innovation tout en préservant la compétitivité. Il souhaite que l'accord adresse un signal clair à l'économie mondiale en intégrant pleinement le prix du carbone ».

28

Avr

La peur d'embaucher : une réalité que l'on peut enrayer

Les résultats du sondage OpinionWay pour le Medef* réalisé auprès d'un échantillon représentatif de chefs d'entreprise sont éloquents. Ils démontrent que 70% des dirigeants ont peur d'embaucher. Ce sentiment monte à 75% chez les chefs d'entreprise qui n'ont aucun salarié.
Pour expliquer cette peur, ils avancent plusieurs raisons au premier rang desquelles, avec 31% de réponse, les rigidités des contrats et notamment les difficulté liées à leur rupture. Vient ensuite le coût du travail qui explique cette peur d'embaucher pour 22% des chefs d'entreprise interrogé. Et enfin, 20% avancent le manque de visibilité économique pour leur activité comme raison de cette peur d'embaucher.
A noter également que les freins à l'embauche sont également liés à la difficulté de trouver la bonne la bonne compétence.
Cela démontre qu'il est plus que temps d'engager une réforme ambitieuse du marché du travail en écoutant les professionnels de la création d'emplois que sont les employeurs. Car si la visibilité économique ne peut se modifier par de nouvelles règles, les rigidités du marché du travail et tout particulièrement de la rupture des contrats de travail peuvent se régler rapidement par la simplification du code du travail et par exemple le plafonnement des indemnités aux prud'hommes.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « les chefs d'entreprise doivent pouvoir embaucher sans avoir peur. Cela permettra d'ailleurs de faire baisser la peur des salariés de se retrouver au chômage. Il y a urgence à agir pour que la timide reprise que l'on perçoit aujourd'hui se traduise par un regain de création d'emplois".

* : retrouvez ici les résultats complets de ce sondage.

27

Avr

Pierre Gattaz est l'invité d'Hedwige Chevrilllon sur BFM Business - ce soir à 18h

Pierre Gattaz est l'invité du "Grand Journal", présenté par Hedwige Chevrillon, ce soir à 18h, en direct sur BFM Business.

20

Avr

Plus de 330.000 emplois non pourvus en France en 2014

La tendance baissière observée en 2013 se poursuit en 2014. Ainsi, le volume de postes recherchés se dégrade encore dans les secteurs d'activité couverts par l'observatoire TEC (tendance emploi compétence) du Medef.
2.568.499 postes ont été recherchés par les 1.029.635 établissements/entreprise du périmètre, en cumul sur les quatre trimestres contre 3.139.158 postes en 2013.
En 2014, on a totalisé 2.235.777 postes pourvus contre 2.683.122 en 2013.
Un tiers des postes recherchés ont été jugés difficiles à pourvoir, soit 828.200 postes, proportion qui reste semblable à 2013. Parmi eux, 505.479 postesont été pourvus malgré des difficultés à trouver le candidat (soit 23% des embauches recherchées). Et 332.722 postes n'ont pas été pourvus, soit 13% des postes recherchés. La moitié de ces abandons de recrutements étant due aux compétences attendues des candidats
Les difficultés de recrutement liées aux compétences attendues sont les principales raisons évoquées par les entreprises.
Ainsi deux tiers des postes jugés difficiles à pourvoir le sont en raison des compétences attendues des candidats et cette part explique pour moitié les abandons de recrutement.
Ces compétences relèvent des savoir technique, de la connaissance métier et du savoir-faire mais concerne aussi le savoir-être : implication et motivation, ponctualité et fiabilité, autonomie-capacité d'initiative, respect des règles de travail voire organisation.
Enfin, notons qu'un tiers des postes pourvus (308.000) l'ont été grâce à une solution mise en place par l'entreprise, et plus particulièrement de la formation interne ou le recours à un contrat en alternance.
Parmi les 30 premiers métiers où le recrutement est le plus difficile, et finalement les plus nombreux à ne pas être pourvus, on retrouve plus particulièrement 4 secteurs professionnels :
- Le commerce : attachés commerciaux, les employés de supermarchés et caissiers, les cadres commerciaux, les ingénieurs et cadres technico commerciaux
- Les transports, logistique et tourisme : conducteurs routiers, ouvriers de l'emballage, manutentionnaires, livreurs, transports
- L'hôtellerie, restauration, alimentation : restauration et employés de l'hôtellerie, serveurs des cafés et restaurants, cuisiniers
- Les services aux particuliers et aux collectivités : les agents de sécurité et de surveillance, les aides à domicile et aides ménagères
Parmi les régions de France, le Languedoc-Roussillon, la Picardie, le Limousin et la Lorraine totalisent sur l'année 2014 le plus de difficultés rencontrées par leurs entreprises pour recruter.
A propos de l'observatoire TEC (tendance emploi compétence)
- L'enquête TEC mesure les métiers en tension, région par région, tous secteurs d'activité et type d'entreprise (6 tailles d'établissement), sur un échantillon représentatif de 34.049 entreprises du secteur privé en France.
- Les postes recensés par TEC sont des CDI ou des CDD de plus de 6 mois et concernent tous types de formation.

08

Avr

La France peut faire beaucoup mieux si elle s'en donne l'ambition et les moyens

La France reste la première destination touristique mondiale avec 83,7 millions de visiteurs. Ce résultat conforte le leadership mondial de la France dans ce secteur. Mais, il n'est pas à la hauteur du potentiel de notre pays dans un marché mondial du tourisme en forte croissance. La France peut faire beaucoup mieux si elle s'en donne l'ambition et les moyens.

Dans son projet France 2020, le MEDEF s'est donné des objectifs ambitieux :

> Profiter d'un marché mondial en pleine croissance ( 5% dans le monde, 6% en Europe en 2013), un marché d'un milliard de touristes dans le monde ;

> Franchir le cap des 100 millions de visiteurs internationaux en 2020 ;

> Créer 100 000 emplois dans les cinq ans en faisant du tourisme un des secteurs prioritaires de sortie de crise ;

> Redevenir le premier pays pour les recettes commerciales (dépenses par touriste) ;

> Profiter du tourisme pour changer et renouveler l'image de la France notamment, à travers l'organisation de très grands événements comme l'Exposition universelle de 2025 ou les Jeux olympiques à Paris en 2024.

Pour y arriver, il faut poursuivre et accélérer les réformes sur la lancée des orientations définies à l'issue des Assises du tourisme :

> D'abord maintenir le cap de la loi Macron en permettant l'ouverture des magasins le dimanche et en soirée dans des conditions économiques viables pour les entreprises en particulier dans le zones touristiques internationales ;

> Fédérer, optimiser et dynamiser l'action des pouvoirs publics en faveur du tourisme :proposer une nouvelle gouvernance d'Atout France plus équilibrée entre les représentants de l'Etat, des territoires (collectivités locales) et des entreprise ;

> Clarifier les compétences des collectivités locales en matière de tourisme en supprimant les compétences touristiques du niveau départemental ;

> Faire des métiers du tourisme une filière d'excellence et adapter le cadre social à la nature de l'activité touristique (faire évoluer le contrat de travail, favoriser les compétences par la formation initiale et continue répondant aux besoins du secteurs : langues étrangères, accueil...) ;

> Favoriser l'investissement pour renforcer l'attractivité de l'offre (identification des projets potentiels susceptibles de s'intégrer dans le plan Juncker, rénovation du parc immobilier, infrastructures d'accueil ou de transport, préparation des grandes échéances : COP21, exposition universelle 2025, JO.)

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Pour rester leader mondial et ne pas se faire dépasser par de redoutables concurrents comme l'Espagne qui ont fait du tourisme un secteur de reconquête de leur compétitivité, il faut mettre les bouchées doubles et aller au bout des réformes. J'ai eu l'occasion d'échanger sur ces sujets hier avec Laurent Fabius, en présence de Geoffroy Roux de Bézieux, Vice-président délégué et Thierry Hesse, le président du comité tourisme du Medef. Nous partageons ensemble la conviction de l'extraordinaire potentiel de croissance et d'emplois de ce secteur mais aussi, de l'opportunité de changer l'image de la France et le regard que le monde porte sur notre pays qui a tous les atouts pour réussir. »

03

Avr

Mobilisation de soutien WorldSkills Competition 2019 en France

Vous aussi, soutenez l'organisation de la WorldSkills Competition 2019 en France !

Le Medef lance aujourd'hui une grande mobilisation pour soutenir la candidature de la France pour l'organisation de la 45e compétition internationale de la WorldSkills Competition (historiquement connue en France sous le nom « Olympiades des Métiers ») en 2019.

Cette compétition internationale, organisée tous les deux ans, réunit des jeunes de moins de 23 ans de 72 pays qui s'affrontent sur des épreuves techniques de très haut niveau. Ce concours donne ainsi à voir la maîtrise et le talent des jeunes du monde entier dans une cinquantaine de métiers techniques.

Alors que notre pays doute de sa capacité à rebondir, la WorldSkills Competition est un véritable antidote à la morosité et une vitrine de l'excellence française. Cette compétition réunit une jeunesse positive et passionnée, prête à construire son avenir par son engagement, sa motivation, et son envie de réussir.

Premier acte de cette mobilisation, le Medef ouvre aujourd'hui une pétition en ligne pour récolter « 10 000 signatures » en faveur de la candidature de la France (www.medef-odm2019.fr). Il va également mobiliser toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, en faveur de cette opération, notamment à l'occasion de rencontres territoriales portées par le navigateur Marc Thiercelin, qui sera le porte-drapeau du Medef pour cette grande mobilisation.

Le Medef a choisi de lancer ce mouvement de soutien au siège des Compagnons du Devoir et du Tour de France dont le savoir-faire et la démarche d'excellence sont internationalement reconnus, car il souhaite aussi, à travers cet événement, valoriser l'apprentissage comme voie d'excellence.

Pour Florence Poivey, présidente de la commission Formation du Medef : « Cette compétition démontre que nous avons en France des filières d'excellence, capables de se confronter à l'international. Malheureusement, celles-ci sont encore trop dévalorisées dans notre pays. L'événement WorldSkills doit nous servir à mettre en valeur l'excellence de tous nos métiers et relancer l'intérêt pour la filière technique et son image. Cette compétition démontre également que l'ensemble des voies de formation professionnelle qui conduisent à ces métiers - lycées pro, CFA, écoles professionnelles – notamment par le biais de l'apprentissage, permet aux jeunes de se révéler dans toute la diversité de leurs compétences. »

Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « Il est urgent de reconnecter l'orientation avec la société de demain, ainsi que les besoins et les attentes réelles des entreprises. La France a des atouts magnifiques, un savoir-faire et une excellence reconnus. Mais elle est en péril car, depuis trop longtemps, notre pays délaisse les métiers techniques, ou les voies de formation comme l'apprentissage. Je souhaite que l'on capitalise sur cette compétition mondiale, positive et enthousiasmante, pour remettre l'accent sur ces voies d'excellence. J'espère que tous les acteurs se mobiliseront en faveur de la candidature de la France pour l'organisation de cette compétition à Paris en 2019. C'est une formidable opportunité. »

Le Medef est l'un des membres fondateurs depuis 1990 du Comité français des Olympiades des métiers (COFOM - WorldSkills France), qui organise les Finales Nationales pour constituer l'Équipe de France des Métiers et prépare ces jeunes à la compétition mondiale.

Retrouvons-nous sur #ODM2019 et sur @Medef et @WorldSkillsFR

Page Facebook officielle de la candidature : facebook.com/WorldSkillsFrance2019

 

03

Avr

La filière touristique entendue dans l’élaboration du calendrier scolaire

Le Medef se réjouit de voir le nouveau calendrier scolaire prendre en compte le secteur du tourisme et les emplois correspondants. Cette décision pragmatique prise au terme d'une concertation associant toutes les parties prenantes permettra aux différents acteurs de cette filière de bénéficier d'un étalement des vacances des différentes zones afin de maintenir une activité saisonnière et les emplois qui s'y rapportent.
Ce nouveau calendrier valorise ainsi un secteur entier sans par ailleurs nuire au rythme des enfants ce qui est crucial.
Pierre Gattaz, président du Medef, indique « se réjouir d'une décision qui tienne compte de l'intérêt des enfants mais qui s'intègre aussi dans une dynamique économique positive pour notre pays. »

01

Avr

Amélioration des relations entre l'administration fiscale et les entreprises : des mesures de bon sens bienvenues

Le MEDEF salue les mesures en faveur de l'amélioration des relations entre l'administration fiscale et les entreprises, qu'il appelait de ses vœux depuis longtemps. Face au contexte difficile auquel les entreprises, et notamment les PME, sont confrontées, elles faciliteront leur travail et favoriseront l'environnement de confiance dont elles ont tant besoin.
La publication par l'administration fiscale des montages fiscaux jugés non conformes au droit donnera davantage de visibilité sur les pratiques de l'administration. La transparence et la pédagogie sont porteuses de sécurité juridique : il est important que les entreprises connaissent la position de l'administration à l'avance. Cette publication qui, selon l'engagement de l'administration, ne conduira pas à une application systématique de pénalités, évitera la multiplication des contentieux. Il est légitime que, s'agissant d'une position de l'administration et non d'une nouvelle règle de droit, les entreprises de bonne foi puissent la contester.
La création d'un comité d'experts indépendants était attendue depuis longtemps. Une instance chargée de donner un avis impartial pour trancher les désaccords entre les entreprises et l'administration est en effet indispensable. En l'occurrence, le gouvernement a fait un choix judicieux en le composant d'experts indépendants et de personnalités qualifiées qui apporteront un regard pragmatique et expérimenté.
La création d'un comité consultatif du Crédit d'Impôt Recherche et du Crédit d'Impôt Innovation répond également à une demande du MEDEF.
Enfin, les engagements « pour un contrôle efficace et serein » vont dans le bon sens et amélioreront les relations entre les administrations et les entreprises en mettant de « l'huile dans les rouages ».
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du MEDEF, « en améliorant les relations avec l'administration fiscale, on contribue à alléger les contraintes pesant sur nos entreprises. Tout ce qui peut simplifier leurs démarches et les laisser se concentrer sur le cœur de leur activité est positif. Ce genre de mesures participe à la restauration de la confiance indispensable au redémarrage de l'activité. »

31

Mar

Développement économique des quartiers : le MEDEF appelle à changer de méthode

En dépit des efforts accomplis et des fonds mobilisés par l'Etat depuis près de 40 ans, la situation économique des quartiers, territoires urbains ou ruraux, demeure particulièrement inquiétante.
Afin de recueillir leurs attentes, leurs propositions et de lancer avec eux une nouvelle dynamique, le MEDEF a initié un dialogue avec les acteurs de terrain. Il ressort de cette concertation qu'un réel changement de méthode en matière de développement économique des quartiers et de la France périphérique est indispensable. Ce changement de méthode doit conduire à un plan d'action reposant sur les 4 axes suivants :
1. Donner la priorité à l'action économique
La réponse aux difficultés que rencontre la France périphérique ne doit plus être exclusivement sociale : c'est par une dynamique positive de créations d'emploi et de richesse que ces territoires relèveront le défi du développement économique. Passer d'une logique sociale à une logique prioritairement économique complétée par un volet social demande notamment de faire du développement économique des quartiers une politique économique à part entière, avec une pleine implication du ministère de l'Economie, des finances et de l'industrie.
2. Mettre l'entrepreneuriat au cœur des politiques de l'emploi
Au-delà du soutien à la création d'entreprise, la politique de développement économique des quartiers doit également inclure un volet « soutien au développement des entrepreneurs » à l'instar de ce qui est fait dans l'écosystème entrepreneurial pour le reste du territoire.
En complément, les acteurs locaux de l'emploi (Pôle Emploi, missions locales, maisons de l'emploi, ...) doivent intensifier leur politique et action en direction de l'entrepreneuriat en partenariat avec les réseaux d'accompagnement et de soutien, et les associations de quartiers.
3. Répondre aux attentes en matière de financement, d'orientation de formation entrepreneuriale et d'accès aux marchés
Pour tenter de lever les obstacles que les entrepreneurs de quartiers rencontrent, le MEDEF s'engage à agir en urgence dans les domaines du financement, de la formation entrepreneuriale et de l'accès aux marchés. Il organisera sur chacun de ces thèmes des rencontres entre des entrepreneurs de quartiers et les acteurs concernés par le sujet (BPI, médiateur des marchés publics...). A titre d'exemple en matière de formation, le MEDEF va déployer son initiative lancée avec AGPR en matière d'envie entrepreneuriale dans les quartiers*. Une réflexion sur la VAE des jeunes entrepreneurs va également être enclenchée afin de lutter contre la peur d'un échec.
4. S'appuyer sur une stratégie d'alliance avec les associations de quartiers
Partant du constat que les structures et dispositifs d'aide existent mais que leur connexion avec ceux qui devraient en bénéficier est très insuffisante, le MEDEF appelle à un meilleur travail avec les acteurs de terrains. Il entend mettre à profit son maillage territorial et les actions existantes des MEDEF territoriaux pour aider à la connexion entre l'ensemble des associations de quartier et les entrepreneurs de terrain, avec les réseaux d'accompagnement et de soutien à l'entrepreneuriat.
* L'association AGPR a noué un partenariat avec le MEDEF pour le Parcours Audace Créatrice « Entreprendre : Passer de l'envie au projet » : une formation de 5 semaines à l'entrepreneuriat destinée à des jeunes des quartiers et menée avec le soutien de Klésia.15 jeunes de Cergy ont participé avec succès à l'initiative-pilote qui s'est déroulée du 15 décembre 2014 au 4 février 2015 et qui a vocation à être dupliquée par les MEDEF territoriaux volontaires.

30

Mar

Déclaration commune Medef - BDI : Conseil des ministres franco-allemand du 31 mars 2015 à Berlin

  • Le partenariat franco-allemand fonctionne
  • Nous devons avancer ensemble sur la politique de l'énergie et la transformation numérique
  • Il faut mettre en œuvre les réformes au niveau national
A la veille du conseil des ministres franco-allemand qui se tiendra le 31 mars à Berlin, le président du BDI Ulrich Grillo et le président du Medef Pierre Gattaz soulignent que "les gouvernements de nos deux pays viennent de démontrer que le partenariat franco-allemand fonctionne. La position commune de l'Europe sur la crise ukrainienne n'aurait pas été possible sans une approche franco-allemande conjointe." Ils rappellent que "le respect des lois internationales et des principes généraux du droit est plus important que les profits à court terme. Nous comprenons les sanctions décidées à l'encontre de la Russie parce que nous sommes convaincus qu'il s'agit d'abord d'une question politique, aujourd'hui comme pour toute autre action qui pourrait être décidée."
De la même façon, la France et l'Allemagne restent d'accord sur le traitement de la question de la Grèce. Ulrich Grillo et Pierre Gattaz déclarent : "L'eurogroupe a ouvert la perspective d'un nouveau soutien sur la base d'un premier plan de réformes du gouvernement grec. Il appartient maintenant à Athènes de présenter un programme d'assainissement financier solide, comme préalable à l'engagement de la solidarité européenne."
Dans le domaine de la politique de l'énergie comme de la transformation numérique, l'Allemagne et la France doivent avancer ensemble pour renforcer la compétitivité industrielle de l'Europe. Pour Ulrich Grillo et Pierre Gattaz, la transformation numérique offre une opportunité unique de croissance à l'Europe : "Avec un marché unique numérique pleinement réalisé, l'Europe pourrait augmenter son potentiel industriel de 1 250 milliards d'euros d'ici à 2025. Si l'Europe ne parvient pas à saisir cette chance, les pertes pourraient s'élever à plus de 600 milliards d'euros." Mais la compétition doit être loyale. C'est pourquoi, face aux grands acteurs mondiaux, l'Europe doit se doter de règles communes (sur la protection des données, la fiscalité, la cyber-sécurité).
Le succès du projet européen impose que la France et l'Allemagne respectent les règles communes. Pour Ulrich Grillo et Pierre Gattaz : "La nouvelle prolongation du délai accordé à la France pour réduire ses déficits publics est un signal fort de la confiance des Européens. Cette confiance doit avoir pour contrepartie la mise en œuvre effective des réformes structurelles et nous avons encore des doutes sur la détermination du gouvernement français." Si les réformes annoncées ne sont pas suivies d'effet, c'est le pacte de stabilité et de croissance et les efforts exceptionnels des autres pays de la zone euro qui seraient compromis.
En ce qui concerne l'Allemagne, Ulrich Grillo et Pierre Gattaz considèrent que : "Le gouvernement fédéral doit concentrer ses efforts sur l'investissement". Il ne s'agit pas seulement de l'investissement public : le gouvernement doit aussi adresser des signaux favorables aux investisseurs privés. Depuis le début de l'actuelle mandature, des réformes antérieures ont été remises en cause et des charges nouvelles ont été créées : "L'Europe a tout à gagner d'une Allemagne qui investit et qui répond à ses besoins d'investissements dans le domaine des transports, de l'éducation, de l'énergie et du numérique". Ce constat est également valable pour la France qui peut s'appuyer sur des entreprises performantes dans le secteur du numérique.

25

Mar

Chiffres du chômage : la création d’emplois passera par les entreprises

Le Medef a pris connaissance des nouveaux chiffres du chômage qui montrent une nouvelle dégradation de la situation, malgré le début de reprise perceptible ces dernières semaines.
Nous devons collectivement prendre conscience d'une vérité simple : la dynamique de création d'emplois passera par les entreprises. Faire une politique qui libère les entreprises de leurs contraintes, qui allège leurs charges et qui simplifie leur environnement est la seule solution pour recréer une dynamique de création d'emplois dans notre pays. Il faut en priorité lever la peur de l'embauche dans les entreprises françaises, notamment chez les TPE et PME.
Il faut aussi se donner une vision commune et être cohérent et déterminé dans les réformes à venir. Or les signaux envoyés ces dernières semaines sont contradictoires : si la volonté de simplifier et de lever les contraintes sur les entreprises est perceptible dans la loi Macron (même si elle reste perfectible), la loi santé, a contrario, ne porte ni vision, ni volonté de réformes alors même que la filière de la santé est un atout de la France. De même, la pénibilité, par son caractère dogmatique et kafkaïen, reste une machine à détruire de l'emploi, même si des améliorations sont espérées par la mission menée par MM. Huot et Sirugue.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef : « la France est à un croisement. Soit elle choisit le replis, les vieilles recettes éculées depuis 30 ans, et refuse de se réformer, et elle continuera à sombrer lentement. Soit elle choisit de faire confiance aux entreprises et aux entrepreneurs, est fière d'elle-même, et mène les réformes indispensables, et elle a tous les atouts pour rebondir. Les chiffres du chômage d'aujourd'hui montrent que les demi-mesures ne suffisent plus. Il nous faut agir plus vite, plus fort et vite. »

25

Mar

Le Medef salue le report de la réforme des valeurs locatives des locaux commerciaux

Ce délai doit être mis à profit pour revoir profondément les modalités de la réforme en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés. Le nouveau mécanisme devra être plus équitable et surtout pas mettre en péril nos TPE et nos PME qui représentent le réservoir d'emplois de notre pays.
 
Le Medef est satisfait que le gouvernement ait entendu ses arguments et les alertes qu'il a adressées dès fin 2014.

Pour Pierre Gattaz, président du Medef, « il faut évidemment mener cette réforme importante qu'est la révision des valeurs locatives. Mais une telle réforme ne peut se faire en fragilisant nos entreprises. Le nouveau système devra être plus juste et moins cher. »

20

Fév

Loi pour la croissance et l’activité : réformer est un exercice difficile, mais la réforme est indispensable

Le MEDEF prend acte du vote de la loi pour la croissance et l'activité nécessitant le recours à l'article 49-3 de la Constitution. Il espère que les débats pourront reprendre sereinement au Sénat, loin des postures, pour travailler à renforcer un projet qui n'est pas complétement abouti.
Libérer la capacité de l'économie française à recréer de l'emploi est un sujet vital au cœur de l'action du MEDEF depuis des mois - notamment grâce à ses initiatives « 1 million d'emplois ». Même si ce n'est pas cette loi qui, à elle seule, remettra la France sur le chemin de la croissance et de l'emploi, elle va dans le bon sens et, pour cela, elle doit être améliorée et soutenue.
Il est impératif d'adapter notre économie au monde qui change, de lever les obstacles à la croissance et à l'emploi, de simplifier la vie des entreprises et de leur redonner de la liberté.
Certaines mesures votées peuvent ainsi avoir un effet positif sur l'activité : meilleur accès à certaines professions, ouverture à la concurrence dans certains secteurs, simplifications pour les entreprises notamment sur les grands projets, facilitation dans la construction de logement, principe d'innovation introduit dans la loi, actionnariat salarié, zones touristiques internationales dont la création témoigne du rôle économique joué par le tourisme dans notre pays...
Sur d'autres points, l'ambition doit être améliorée :
Les mesures sur l'épargne salariale sont a minima, alors même qu'un meilleur partage des résultats avec les salariés est une dimension clé pour notre société.
En matière d'ouverture dominicale, il est regrettable que les avancées, favorables en termes d'emploi, risquent d'être pénalisées par les contraintes excessives qui vont en brider le développement. S'agissant par exemple des 12 dimanches autorisés, ou des contreparties qui devront figurer dans les accords collectifs. Une véritable réforme, créatrice d'emplois, devrait se fonder sur un principe de liberté d'ouverture, de volontariat des salariés et de négociation équilibrée dans les entreprises ou les branches. Le MEDEF regrette notamment la suppression de la possibilité de consulter les salariés par référendum. Pour le travail nocturne, qui ne sera désormais autorisé que dans les ZTI, le texte voté est en réalité une régression par rapport au droit existant : cela risque de se traduire par des suppressions d'emplois.
En matière de droit du travail, les dispositions adoptées ne constituent pas l'amélioration et la sécurisation attendues par les entreprises. Le délit d'entrave ne devrait plus relever du droit pénal. Les procédures devant les prud'hommes, à l'inverse de l'objectif affiché, risquent d'être complexifiées et les délais rallongés. Certains amendements contredisent les principes de droit de la défense, et risquent d'accentuer la conflictualité alors qu'il faudrait au contraire tout faire pour faciliter la médiation et la conciliation.
Pour Pierre Gattaz, président du MEDEF, « la loi Macron, qui va dans le bon sens, est bien la reconnaissance qu'il faut impérativement lever les verrous, trop nombreux, qui empêchent l'activité ou l'embauche, et simplifier. L'emploi devrait mobiliser prioritairement l'action du gouvernement et de tous les élus, qu'ils soient de droite ou de gauche, en osant sortir des sentiers battus. Ne laissons pas passer l'occasion de « booster » notre capacité de création d'emplois alors même que des facteurs externes sont aujourd'hui favorables à une reprise de la croissance (baisse de l'euro, du pétrole, premiers effets du pacte de responsabilité...). Nous attendons désormais du Sénat qu'il inscrive dans la loi des mesures plus structurelles nécessaires à la reprise de la croissance. »

17

Fév

Retrouvons le goût de la conquête !

Grâce à l'action constante et résolue du MEDEF, des dossiers anxiogènes et destructeurs d'emplois sont réglés (temps partiel), ou sont pris en considération par le gouvernement et vont être revus (loi ESS, pénibilité...).

Nous devons désormais repartir à la conquête et savoir tirer parti de la conjoncture qui s'améliore un tout petit peu en ce début d'année. La France a tout pour réussir et redevenir un leader économique de la zone Euro. Mais il faut accepter les réformes et se donner les moyens de notre ambition.

L'amélioration temporaire de la conjoncture économique doit nous inciter à mener sans tarder les réformes structurelles qui nous permettront de retrouver une croissance durable. Le MEDEF continuera dans ce cadre à faire des propositions et à agir concrètement sur le terrain au plus près des entreprises, notamment des TPE et PME françaises.

Ainsi, le MEDEF va développer des actions tout au long de l'année pour accompagner en particulier la transformation numérique de notre pays et organise les 9 et 10 avril prochain, la première Université du numérique.

Pierre Gattaz a accueilli ce jour, John Chambers, CEO et Chairman de Cisco, venu rappeler à quel point notre pays a les atouts pour relever les défis du siècle à venir.

« Le numérique est une formidable opportunité pour la France. Ne ratons pas notre transformation même si cela nous demande des réformes. Qu'un acteur comme John Chambers nous fasse l'honneur de sa présence lors de notre conférence mensuelle est un signal extrêmement important pour notre pays, mais aussi pour le reste du monde. » a indiqué Pierre Gattaz, président du MEDEF.

 

12

Fév

Un nouvel outil pour rapprocher les docteurs et les entreprises : DocPro

De plus en plus de docteurs de toutes disciplines s'orientent vers le privé et l'entreprise qui représentent désormais la majorité des débouchés de la formation doctorale. Certaines entreprises, qui apprécient leur capacité à concevoir des solutions innovantes tout en mesurant les risques, en recrutent volontiers.
Mais un trop grand nombre d'entre elles méconnaissent encore le potentiel que peuvent leur apporter les candidats formés par la recherche et cherchent à mieux cerner la valeur ajoutée du doctorat pour l'entreprise. Quant aux docteurs, beaucoup d'entre eux savent mal faire partager leurs expériences et leurs atouts ou ignorent les opportunités qui s'offrent à eux : la R&D, bien sûr, mais aussi le conseil, la propriété industrielle, la qualité, le marketing, le développement de nouveaux projets...
Pour y remédier, trois acteurs nationaux - l'Association Bernard Gregory (ABG), la Conférence des Présidents d'Université (CPU) et le MEDEF - se sont unis pour concevoir DocPro, une base de référence des compétences et des expériences des docteurs. Elaboré par un groupe de travail formé de représentants d'entreprises et du monde académique, DocPro est accessible sur le site www.mydocpro.org, sur lequel chaque utilisateur peut ouvrir gratuitement un compte personnel et créer des profils.
Aide à la construction « d'eportfolio », le site mydocpro permet aux docteurs d'y décrire leurs compétences sur la base de critères compréhensibles et reconnus par les entreprises et de les illustrer par des expériences acquises dans le cadre de leurs travaux de recherche et d'innovation. Il offre aux entreprises la possibilité de faire connaître les profils de compétences qu'elles recherchent et de susciter l'intérêt des docteurs.
DocPro a pour ambition, dans le contexte des débats sur l'avenir de l'emploi scientifique, de promouvoir l'intégration et l'évolution des docteurs dans l'entreprise. Dans le prolongement de la loi enseignement supérieur et recherche de juillet 2013, il apporte un cadre de référence des compétences des docteurs pour faciliter une meilleure identification et reconnaissance des docteurs dans l'entreprise.

11

Fév

La France toujours à la traîne de l’Europe : les réformes doivent s’amplifier

La Commission européenne a publié la semaine dernière ses prévisions d'hiver pour l'Union européenne, la zone euro et les 28 Etats membres. Ces prévisions restent alarmantes pour la France, en dépit d'une légère amélioration de certains paramètres. Elles confirment que nous décrochons par rapport aux autres Etats membres de la zone euro :
- en termes de croissance, nous sommes en 2014 en queue de peloton avec un taux de croissance de 0,4 % du PIB, largement au-dessous de la moyenne de la zone euro, qui est de 0,8 %. Nous le resterons en 2015, avec une croissance prévue de 1 %, toujours inférieure à la moyenne européenne (1,3 %) ;
- en matière de chômage, la France partage avec l'Italie et la Finlande la singularité d'être parmi les rares pays de la zone euro ayant un taux de chômage élevé pour lesquels la Commission prévoit seulement une stabilisation, voire une légère augmentation de ce taux en 2015 ;
- s'agissant des finances publiques, notre déficit public s'est aggravé en 2014, à - 4,3 % du PIB (- 2,6% en moyenne pour la zone euro), et devrait se maintenir à - 4,1 % en 2015 et 2016 à politique économique inchangée ;
- enfin, si notre balance commerciale se redresse légèrement grâce à la baisse du prix du pétrole, le déficit hors pétrole et ventes de matériels militaires s'est significativement accru.
Ces chiffres démontrent une fois de plus le retard pris par notre pays en matière de réformes : la France est le dernier des grands pays de la zone euro à ne pas s'être réformé ou à l'avoir fait de façon très insuffisante depuis 10 ans. On en mesure désormais les conséquences concrètes sur notre capacité à retrouver le chemin d'une croissance durable créatrice d'emplois.
Pour Pierre Gattaz, président du Medef, qui rencontre les eurodéputés à Strasbourg le 10 février, « alors que l'on se trouve de façon un peu exceptionnelle face à une conjonction de facteurs externes favorables (baisse du prix du pétrole, baisse du taux de change de l'euro, assouplissement monétaire, plan Juncker, croissance aux Etats-Unis et dans les pays émergents, reprise au sein de l'UE...), la France ne doit plus temporiser et doit mettre en œuvre les réformes nécessaires : marché du travail, retraites, système de santé... Il en va de notre capacité à retrouver une croissance durable et à recréer des emplois dans les années qui viennent. »

04

Fév

Ordonnance sur le temps partiel : on libère enfin les énergies !

Ordonnance sur le temps partiel : on libère enfin les énergies !

Le MEDEF se félicite que le gouvernement ait publié une ordonnance modifiant la loi du 13 juin 2013 sur la durée légale hebdomadaire de 24 heures. Cette modification, qui était attendue par tous les chefs d'entreprise, permet de corriger des dispositions qui étaient contraires à l'ANI du 11 janvier et défavorables pour la croissance et l'emploi.

Le MEDEF a œuvré depuis des mois pour convaincre le gouvernement de corriger ce texte. C'était d'ailleurs un des trois sujets clés de la mobilisation unitaire de début décembre.

En publiant cette ordonnance sans tarder, le gouvernement fait un pas supplémentaire vers le rétablissement de la confiance et la simplification de l'environnement réglementaire de toutes les entreprises. Cette initiative vient compléter les deux missions relatives à la pénibilité et à la loi ESS qui devraient se traduire à terme par une simplification et une plus grande cohérence de l'environnement réglementaire des entreprises sur ces sujets.

« Le MEDEF avait identifié trois épouvantails pour les chefs d'entreprise lors de sa grande mobilisation en faveur de l'emploi de décembre dernier. Aujourd'hui, en ayant lancé deux missions parlementaires (l'une sur la loi ESS, l'autre sur la pénibilité) et en publiant cette ordonnance sur le temps partiel, le gouvernement montre qu'il a entendu les chefs d'entreprise lors de cette mobilisation. C'est important car il faut désormais rétablir la confiance pour relancer notre dynamique de création d'emplois. Il faut aussi accélérer et aller plus loin dans les réformes indispensables. Notre pays a tout pour réussir, libérons les énergies ! », déclare Pierre Gattaz, président du MEDEF.

04

Fév

Emploi : le MEDEF appelle à mettre l’entrepreneuriat au cœur de l’action du gouvernement

A l'occasion du Salon des Entrepreneurs et à la veille de la conférence de presse du Président de la République, le MEDEF appelle à mettre la dynamique entrepreneuriale au cœur de l'action du gouvernement.
Créer ou reprendre une entreprise est l'une des réponses les plus efficaces contre le chômage. Or, depuis des décennies, à la question du chômage, seule la réponse du salariat est avancée. Il faut désormais changer notre approche et diversifier nos pistes de réflexion. C'est pourquoi, à côté des indispensables politiques du traitement du chômage des salariés, l'Etat doit renforcer et coordonner sa politique d'incitation et d'accompagnement à la création d'entreprise dans le cadre des politiques publiques de lutte contre le chômage.
Les valeurs positives portées par l'entrepreneuriat - créativité, audace, prise de risque, responsabilisation et solidarité - sont autant d'atouts sur lesquels nous devons nous appuyer pour sortir de la crise.
L'envie et les talents existent : avec l'opération « Le défi des Audacieux » - formation de 5 semaines à l'entrepreneuriat destinée à des jeunes des quartiers et menée en partenariat avec AGPR et Audace ainsi que le soutien de Klésia - le MEDEF a pu mesurer concrètement le désir d'entreprendre et l'énergie de la société française qui ne demandent qu'à s'épanouir. Ainsi, 15 jeunes de Cergy ont présenté aujourd'hui aux membres du Conseil Exécutif du MEDEF leur projet dans le cadre de cette formation et cette première promotion sera parrainée par le Président du MEDEF, Pierre Gattaz.
Le MEDEF est en première ligne pour défendre l'entrepreneuriat. Il a ainsi annoncé au Salon des Entrepreneurs le lancement de 5 mesures visant à aider et favoriser l'entrepreneuriat :
1. Création d'un MOOC entrepreneurial en direction des professeurs en partenariat avec Entreprendre pour Apprendre ;
2. Lancement d'une étude sur les « Nouvelles opportunités de financement des entreprises via le crowdfunding : quel rôle pour les MEDEF territoriaux ? » ;
3. Conclusion d'un partenariat avec l'association 60.000 Rebonds afin d'accompagner les entrepreneurs qui ont fait faillite ;
4. Lancement du "Parcours Sportif Entrepreneur" en partenariat avec le Comité National Olympique Sportif Français (CNOSF) et le Secrétariat d'Etat aux Sports ;
5. Lancement d'actions sur l'envie d'entreprendre :
a. Déclinaison du « défi des Audacieux » sur les territoires volontaires
b. Organisation de cycles d'information (« Lever les freins à l'envie d'entreprendre ») et de cycles de formation (« Une semaine pour passer de l'envie au projet »).
Pour Pierre Gattaz, président du MEDEF : « Le sursaut républicain passera par la mobilisation de tous et de toutes les énergies. L'entrepreneuriat ne règlera pas tous les problèmes du pays, mais c'est un formidable outil de création d'emplois et d'intégration que le gouvernement doit inclure dans toutes les politiques sociales et économiques. Faisons confiance à tous les français et notamment aux jeunes : leur énergie, leur volonté, leur envie sont leurs meilleurs atouts, capitalisons dessus et accompagnons-les ! ».
Pour Thibault Lanxade, président du pôle Entrepreneuriat et croissance du MEDEF, « Il est temps de s'affranchir d'une logique exclusivement salariale de l'économie et du social. Dans une économie mondialisée, salariat et entrepreneuriat sont complémentaires. Comprendre ce changement de paradigme, c'est libérer toutes les énergies et donner leur chance à tous les audacieux. »

Vous trouverez ci-joint la présentation détaillée des 6 mesures annoncées au Salon des Entrepreneurs.